Clint Eastwood - Million Dollar Baby -   - sur le site RayonPolar


Million Dollar Baby



Million Dollar Baby -  

2004
Clint Eastwood

Frankie Dunn:Clint Eastwood - Eddie Scrap-Iron Dupris:Morgan Freeman - Maggie Fitzgerald:Hilary Swank - Shawrelle Berry:Anthony Mackie - Omar:Michael Peña - Mickey Mack:Bruce Mac Vittie - Earline Fitzgerald:Margo Martindale - Danger Barch:Jay Baruchel - l'entraîneur de Billie:Benito Martinez -
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Million Dollar Baby
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Retour à Clint Eastwood
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Million Dollar Baby
Synopsis

Frankie Dunn est un entraineur de boxe que sa fille a rejeté et que ses poulains abandonnent. Autant de fait qui ont transformé sa vie en un désert affectif.
Maggie Fitzgerald n’est pas mieux lotie du coté de l’affect.
Ces deux êtres vont se rencontrer et Frankie Dunn acceptera finalement d’entrainer Maggie Fitzgerald.
Entre eux une complicité amoureuse va se nouer… à la vie, à la mort…

Quelques mots sur
Million Dollar Baby





«Il y a malheureusement une tradition très difficile à briser. Dans le film en couleurs, nous ne devrions pas pouvoir déterminer les sources de lumière du studio et pourtant, si vous regardez beaucoup de films, vous voyez des personnages dans un corridor soi-disant sombre ou encore dans les coulisses d'un théâtre entre la scène et les loges, et vous sentez les lumières à arc du studio qui les inondent et vous voyez sur les murs des ombres noires comme du fusain, alors vous vous dites. « Mais d'où viennent toutes ces lumières? » Alfred Hitchcock.
Clint Eastwood a définitivement répondu -résolu- à cette objection. Avec lui, et depuis ses débuts de cinéaste, la lumière fait partie de la vérité d’une scène. Peu importe que les visages soient mangés par l’ombre. Les intérieurs doivent être sous-exposés alors que les extérieurs doivent être surexposés. La lumière doit être naturelle et pour cela travaillée. Inutile de voir tous les détails si cette vision tue l’émotion.
Lorsque Maggie Fitzgerald mange un steak seulement éclairé par une lampe de bureau, son visage ne peut qu’être dans l’obscurité. Lorsqu’elle tape dans un pushing ball, alors que les lumières de la salle de boxe sont éteintes, elle ne peut être qu’une ombre, quant aux visages on ne peut en voir qu’une fraction… par contre, lorsque le soleil brille ou que toutes les lumières resplendissent on doit tout voir, y compris le poids des ans.
Ce film, dont l’intrigue intemporelle est construite autour du thème du rêve américain, de la seconde chance et du second foyer avant de se conclure par une question autour de l’euthanasie(1), constitue un véritable discours de la méthode.
« Pour moi, l’éclairage, c’est essentiel. On ne raconte pas une histoire avec des acteurs et du dialogue seulement » Clint Eastwood.
Et le drame, qui se joue sous nos yeux, les émotions, qui nous envahissent, tiennent pour beaucoup au génie de la lumière noire.

(1)Clint Eastwood s’est vu accuser par des personnalités conservatrices comme Rush Limbaugh ou Michael Medved de prôner le suicide assisté.
Dans les entretiens avec M H Wilson, il répond :
« J'adore écouter les extrémistes de droite ou de gauche qui vitupèrent sur les ondes! En réalité, j'interprète un rôle, je ne prône rien du tout. Je ne prônais pas l'autodéfense quand je me baladais dans mes films avec un Magnum 44. Medved est le type même du conservateur dogmatique. Je ne respecte pas son jugement. Il dit que le prêtre est présenté comme un pauvre type, mais c'est faux, il est de bonne volonté, il fait de son mieux dans cette situation. Que diriez-vous à quelqu'un qui vous poserait une question pareille? Savez-vous ce que vous feriez à sa place, ou à celle de Frankie? Il y a là un dilemme, un dilemme auquel peu de gens sont confrontés, et c'est ce qui rend cette histoire si intéressante »
De son côté, le critique au New York Time Frank Rich titrait, de façon humoristique, « Quand Dirty Harry devient communiste »

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