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Dr. Frank Corvin :Clint Eastwood - Col. William 'Hawk' Hawkins :Tommy Lee Jones - Jerry O'Neill :Donald Sutherland - Tank Sullivan :James Garner - Sara Holland :Marcia Gay Harden - Bob Gerson :James Cromwell - Eugene 'Gene' Davis :William Devane - Ethan Glance :Loren Dean - Roger Hines :Courtney B. Vance - General Vostow :Rade Serbedzija - Barbara Corvin :Barbara Babcock - |
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Space Cowboys |
![]() Retour à Clint Eastwood |
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Space Cowboys |
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Un satellite Russe menace de s’écraser sur terre. Frank Corvin concepteur du système de guidage doit partir dans l’espace pour effectuer la réparation. Il reforme la vieille équipe avec laquelle il travaillait en 1958… |
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Quelques mots sur |
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L’homme descend du singe… Parfois celui-ci a la fâcheuse envie de reprendre sa place. Tel est la mésaventure que vivent, en 1958, les astronautes Frank Corvin, Hawk Hawkins, Jerry O'Neill et Tank Sullivan. Alors qu’ils se préparent pour une mission spatiale, la Nasa leur préfère un singe. Quarante-deux ans plus tard, la vie leur redonne une seconde chance – à moins que ce ne soit le cinéma, ce lieu magique où le temps de chacun est un perpétuel recommencement, au gré des diffusions. Pour cette comédie amusante et aux scènes hilarantes, le réalisateur a fait appel à trois piliers du cinéma américain. Certes, il en profite, comme à son habitude, pour dénoncer le « complexe militaro-industriel », mais semble avant tout concentrer son œil critique sur le système Hollywoodien. Quatre vétérans de la Nasa se trouvent aux prises avec quatre jeunes doublures qui doutent de leurs capacités. L’un est bigleux, l’autre atteint d’un cancer… A l’arrière de ces jeunes fringants se dissimulent les chefs qui escamotent la vérité… quelle différence existe-t-il entre un Clint Eastwood, un Tommy Lee Jones, un Donald Sutherland ou un James Garner et les jeunes acteurs qui hantent le système Hollywoodien ? Le singe est toujours prêt à reprendre sa place… Au-delà de cette possible métaphore, ce film aux aspects de comédie, recèle une morale au pessimisme aussi noir que réaliste. Tout au long de son cinéma Clint Eastwood n’a cessé de distiller une esthétique destructrice du corps et en premier lieu du sien. Il n’existe pas un seul film où son corps ne soit avili par les circonstances ou amoindri par la maladie. Ici les corps, thème central durant la moitié du film, le sont par l’âge, ou par l’apesanteur durant l’autre moitié. La scène de la visite médicale en est une parfaite illustration- Et le réalisateur va au bout de son propos en clôturant le film par l’image d’un corps mort qui repose sur la lune. Certes, au cinéma le temps de chacun est un perpétuel recommencement, mais durant ce temps là, le temps réel est roi… les corps se dégradent et la mort guette. |
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