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| Nick Pulovski :Clint Eastwood - David Ackerman :Charlie Sheen - Strom :Raul Julia - Liesl :Sonia Braga - Eugene Ackerman :Tom Skerritt - Sarah :Lara Flynn Boyle - |
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La Relève |
 Retour à Clint Eastwood |
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La Relève |
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| Le coéquipier de Nick Pulovski est mort d’une balle dans le dos, alors on lui attribue un nouvel équipier David Ackerman… un gosse de riche qui confond police et thérapie. Au cours de l’attaque d’un casino, Ackerman est blessé par les truands, quant à Pulovski il est pris en otage… Les truands demandent une rançon pour le libérer mais la police refuse de payer… |
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Quelques mots sur |
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| Après un mauvais rêve, le film commence et nous comprenons immédiatement à quoi nous attendre : à un film de genre décoiffant. Le coéquipier de Nick Pulovski, projection apaisée, parce que vieillie, de Harry, est tué. Une poursuite particulièrement spectaculaire, sur une autoroute très fréquente, s’en suit. Les voitures se percutent, les camions décrivent des tonneaux, les coups de feu claquent et Nick Pulovski s’extrait d’un tas de tôles. Filmé quasiment en permanence de nuit, Clint Eastwood s’attache, même pour ce film distractif, à soigner la photographie, à travailler son esthétique sombre et violente. Mais à la différence de la plus part de ses films, il mélange avec humour celle-ci au le sexe. Les corps ne sont plus avilis par la seule violence, ils deviennent des objets de plaisirs. Au cours de la scène où Clint Eastwood est attaché sur une chaise, il fait dire à Liesl, juste avant qu’elle ne s’empale à son sexe, pour un viol peu coutumier, et alors qu’elle vient de lui taillader le front d’un coup de lame de rasoir : « Quand quelque chose n’est pas bon pour moi, je le coupe et je le jette » Aux côtés de Nick Pulovski chemine David Ackerman, la relève. Et relève il le sera à plus d’un titre. Bien sûr, dans la scène finale où il prend littéralement la place de Nick Pulovski, mais il l’est aussi lorsqu’il pénètre au bar le Casa Blanca et où il prend visuellement la place du Harry de « Sudden Impact » qui apparaissait auréolé par les lumières de la rue. Il la prend au travers de l’importance qui est dévolue à son personnage dans le scénario : fils d’un puissant financier, que ronge un sentiment de culpabilité, cette aventure constitue pour lui une sorte de thérapie, thérapie qu’il partage avec sa femme lorsque celle-ci abat le gangster avec lequel il se bat. |
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