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| Le prêtre:Clint Eastwood - Hull Barett:Michael Moriarty - Sarah Wheeler:Carrie Snodgress - Coy Lahood:Richard Dysart - Megan Wheeler:Sydney Penny - Josh Lahood:Chris Penn - |
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Pale Rider le cavalier solitaire |
 Retour à Clint Eastwood |
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Pale Rider le cavalier solitaire |
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| La Hood Corporation, souhaite contrôler l’ensemble des mines de la région. Mais un groupe de mineurs résiste, alors la compagnie leur envoie quelques truands. Mais un inconnu arrive et se porte au secours des mineurs… arrive enfin un groupe de shérifs, sorte d’escadron de la mort… |
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Quelques mots sur |
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| Au loin chevauche un groupe d’hommes pendant qu’au campement les chercheurs d’or vaquent paisiblement. Et le groupe saccage le village de toile et tue les animaux. Le ton est donné : une paisible communauté se heurte aux intérêts antagoniques d’une puissante compagnie que n’étouffe pas la morale. La séquence suivante cadre un homme qui chevauche au centre de l’écran. Serait-ce le pistolero sans nom des hautes plaines? Son habit incite à le croire. Clint Eastwood reprend le schéma classique du western : Un homme (le héros) surgit de nulle part (la ligne d’horizon) et bouleverse la vie d’une communauté (les éleveurs, des mineurs, des colons, etc.) Comme pour « L’homme des hautes plaines », qui est calqué sur ce schéma, il greffe l’imagerie de Sergio Leone. A tel point que l’on pourrait penser qu’il s’agit là d’un remake de ce film. Pourtant, il n’en est rien, sauf à considérer que le paradis est à l’enfer ce qu’est le Knockando au Single Malts. Là où était mise en relief la lâcheté est mise en évidence l’envie de résister, le besoin de vivre libre et en paix- dés les premières images ont découvre que les chercheurs d’or sont prêts à se battre. La magnifique scène, éclairée seulement par lumière d’un feu de bois, où les chercheurs d’or discutent de la proposition du puissant trust, illustre parfaitement ce fait. Elle constitue le moment crucial où la communauté va passer de l’en-soi au pour-soi, elle est comme la naissance d’une nation. Quant à l’énigmatique pasteur, qu’interprète Clint Eastwood, il n’est rien d’autre que le ciment qui va unir le groupe des chercheurs d’or. Et énigmatique il ne l’est que pour le monde qui l’entoure, car lui, il sait qui il n’est pas : un tueur. Il ne tue pas, il donne la bastonnade ou le coup de masse parce qu’il ne peut servir simultanément Dieu et l’argent… Il sait qui il est : L’Etranger des hautes plaines enfin apaisé. La musique qui accompagne la scène où le pasteur et Mélanie discutent dans la nuit le démontre magnifiquement, tout comme le soulignent les éclats de rire et les moments de bonheur simple qui suivent. Mais le pasteur pacifique peut devenir un ange exterminateur et apparaître brusquement là où on ne l’attend pas, en ayant troqué son manteau noir pour un rouge, avec à la ceinture un pistolet. Car il est, peut-être, celui que le shérif croyait mort depuis un an… a moins qu’il ne soit celui par qui on puisse faire table rase. Quoiqu’il en soit, jusqu’il rejoindra l’horizon l’air sera pur et léger. |
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