Clint Eastwood - La Corde raide - Tig t rope - sur le site RayonPolar


La Corde raide



La Corde Raide - Tig T Rope

1984
Richard Tuggle

Wes Block:Clint Eastwood - Beryl Thibodeau:Geneviève Bujold - Detective Molinari:Dan Hedaya - Amanda Block:Alison Eastwood - Penny Block:Jenny Beck - Leander Rolfe:Marco St. John - Dr. Yarlofsky:Janet MacLachlan -
fleche Soutenez RayonPolar en achetant
La Corde raide
sur
Amazone


fleche
fleche


655 lectures

La Corde raide
En Images

Retour à Clint Eastwood
Retour à Clint Eastwood
La Corde raide - Tig t ropeLa Corde raide - Tig t ropeLa Corde raide - Tig t ropeLa Corde raide - Tig t rope
La Corde raide - Tig t ropeLa Corde raide - Tig t ropeLa Corde raide - Tig t ropeLa Corde raide - Tig t rope

La Corde raide
Synopsis

Wes Block est un inspecteur qui mène une double vie. Il élève seul ses deux filles et il fréquente les prostituées.
Et dans la ville apparaît un tueur en série qui décime les filles qu’il fréquente.
Block serait-il l’assassin ? C’est ce que soupçonnent ses supérieurs. C’est ce qu’il commence à croire. Et ceci d’autant plus que ses rêves tournent au cauchemar.
Wes Block mènera à terme son enquête et le tueur sera découpé par un train.

Quelques mots sur
La Corde raide





Un problème récurrent auquel a était confronté Clint Eastwood tient à l’image qui depuis l’inspecteur Harry lui colle à la peau. Quelque soit le personnage de policier qu’il incarne, il est l’inspecteur Harry ; peut-être parce qu’il est toujours lui et que dès l’origine la confusion est née entre lui et le personnage de Harry -lui et le personnage du pistolero sans nom, en ce qui concerne les westerns.
Une fois de plus, avec ce personnage Wes Block, il n’a pas échappé à ce malentendu. Pourtant celui-ci est à l’opposé du célèbre Harry. Là où Harry est monolithique, exclusivement rongé par la violence et entièrement au service de l’ordre, Wes Block est ambivalent. Il est tantôt un père de famille qui élève seul ses deux filles, tantôt un flic à l’aspect inflexible, tantôt client des prostituées, adepte des jeux sadomasochistes… Il est le lieu où se concentrent, mais ne se résolvent pas, toutes les contradictions des gens ordinaires.
Certes ce film n’est pas officiellement réalisé par Clint Eastwood, mais comment ne pas reconnaître sa signature derrières ces images sombres, derrière l’utilisation particulière de l'éclairage naturel? Wes Block est aux prises avec ses différentes personnalités, il passe visuellement de l’ombre à la lumière, quand ce n’est pas l’ombre et la lumière qui courent sur son visage. Ses pulsions sexuelles souterraines le submergent au point qu’il se rêve en assassin, que la culpabilité assaille son esprit et ne le quitte que lorsqu’une autre culpabilité vient l’envahir : il n’a pas était capable de protéger ses filles.

On retrouve dans ce film les quelques thèmes et constantes qui sont chers (1) au réalisateur : l’utilisation de la lumière noire, le jazz en tant qu’univers musical et la déchéance masochiste du corps. Mais un autre élément s’immisce dans ce scénario. Lors de la sortie du premier Harry, Clint Eastwood avait été traité de fasciste par la critique Pauline Kael (2). Il lui avait répondu par l’intermédiaire de « Magnum Force ». Il semble lui répondre de nouveau dans l’une des séquences de ce film. Wes Block rencontre Beryl Thibodeau, une jeune femme qui dirige un centre d’aide aux femmes violées :
« - Je n’ai pas du tout envie de discuter avec des militantes féministes qui crient sur les toits que je ne fais pas mon boulot et qui réussissent à me mettre a dos le public et mes chefs
- Je vous comprends, il ni a rien d’aussi déplaisant. D’un autre côté, je n’ai pas envie de discuter avec des flics macho, fasciste qui considèrent toutes les femmes qui se rebiffent comme des emmerdeuses et des refoulées et font tout pour éviter de les rencontrer. Je suis sûr que vous avez aussi horreur de cette sorte de flics »


(1) La famille semble être aussi une autre préoccupation du réalisateur. On peut lire le nom de sa fille Alison Eastwood dans le générique. Depuis cette époque, celle-ci a réalisé « Rails and Ties ».
(2) Notons que cette même critique avait froncé les sourcils lors de la sortie de Manhattan (Woody Allen) en écrivant dans le New Yorker « Quel homme dans la quarantaine, hormis Woody Allen, pourrait faire passer sa prédilection pour les adolescentes pour une recherche des valeurs authentiques ? »

Les Cinéastes

Les Sagas

Les Acteurs




Pour être informé des Mises à Jour, Abonnez-vous à l'Hebdo du RayonPolar
Indiquez votre Mail

Les réclames du RayonPolar

Pour votre publicité, contactez le site

Pub sur RayonPolar

Sur les 32200 pages du Site
chiffres Google Le jeudi 3 Novembre 2011







En accédant à ce site marchand par l'intermédiaire de ce lien vous soutenez financièrement le RayonPolar






Site dédié au Polar-Film-Série
Si vous entrez directement sur cette page,
Retrouvez ses nouvelles en ligne, ses critiques de polars, de films, de séries TV
Sa liste de revues et sa galerie de couvertures de polars anciens.
Visitez le Rayon Polar
Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les gros mensonges et les statistiques.
- Benjamin Disraeli (1804-1881), homme politique britannique















Pinterest
(C) Les textes n'engagent que leurs signataires
RayonPolar
Certaines illustrations de ce site sont des reprises des couvertures de la collection Néo et sont signées
Jean-Claude Claeys.

Reproduit ici avec son aimable autorisation
Pour visiter son Site
Pour acheter des originaux
Cliquez sur l'image
RayonPolar