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L'Inspecteur Harry



L'Inspecteur Harry - Dirty Harry

1971
Don Siegel

L'inspecteur Harry Callahan:Clint Eastwood - Scorpio, le tueur:Andrew Robinson - Le lieutenant Bressler:Harry Guardino - Chico:Reni Santoni - Le maire:John Vernon - De Gorgio:John Mitchum - Le chef:John Larch - Mme Russell:Mae Mercer - Norma:Lyn Edgington - Rothko:Josef Sommer - Le propriétaire du magasin de liqueurs:James Nolan -
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L'Inspecteur Harry
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L'Inspecteur Harry
Synopsis

Un tueur en série réclame une importante rançon pour mettre fin à ses crimes.
Harry Callahan parvient à arrêter le tueur, mais ses méthodes peu orthodoxes aboutissent à la libération du Serial…

Quelques mots sur
L'Inspecteur Harry





Un serial Killer se faisant appeler « Scorpion » fait chanter la ville de San Francisco : il menace de tuer chaque jour une personne si une rançon ne lui est pas versée.
Les autorités prennent la menace au sérieux : l’individu a déjà tué une jeune femme à l'aide d'un puissant fusil…
L'inspecteur Harry Callahan est en charge de l’affaire. Celui que ses collègues surnomment « Charognard » réussit à déjouer le crime suivant, mais « Scorpion » kidnappe une adolescente, la viole et l'enterre dans un trou. Aux autorités, il annonce que sa prisonnière ne dispose d'assez d'air que jusqu'au lendemain matin 3 h…
La ville décide de payer. Callahan est chargé de verser la rançon. Lors de leur confrontation « Scorpion » déclare qu’il n’a pas l’intention de libérer la jeune fille… durant la lutte qui suit Callahan plante un couteau dans la cuisse du serial killer qui parvient malgré tout à s’enfuir.
Callahan localise de nouveau le tueur, grâce aux indications du médecin qui a soigné sa jambe. Il s’introduit sans mandat dans le Kezar Stadium et poursuit le « Scorpion » jusque sur le stade, où il l’appréhende.
Mais quand la police retrouve la jeune fille il est trop tard, elle est morte…
Et le « Scorpion » est libéré car, en s’introduisant dans le Kezar Stadium, Callahan a violé ses droits. Fort de cette victoire, le « Scorpion » simule une fausse agression et accuse Callahan d’en être l’auteur.
Mais Harry n’a que faire des ordres de ses supérieurs qui lui intiment l’ordre de ne plus poursuivre le « Scorpion » … il le poursuivra jusqu’à la scène finale où il le tuera.

Ce film, qui mettait en scène l’affrontement entre un tueur et un inspecteur aux méthodes rudes et toujours à la limite de la légalité, déclencha un tir croisé de la critique.
« L'Inspecteur Harry ne parle pas de la vraie force de police de San Francisco; il est question dans le film d'une vision imaginaire de droite de cette force de police considérée comme un groupe désespérément émasculé par des libéraux irréalistes(…)Quand vous faites un film avec Clint Eastwood, vous voulez naturellement que les choses soient simples, et le conflit de base entre le bien et le mal est on ne peut plus simple. II rend ce genre plus archétypal que la plupart des films, plus primitif et onirique; le genre médiéval fasciste a le charme des contes de fées(…)il constitue un instrument presque parfait de propagande en faveur d'une force de police para-légale(…). L'Inspecteur Harry n'est évidemment qu'un film de genre, mais ce genre du film d'action a toujours recèle un potentiel fasciste, qui a fini par faire surface ». -Pauline Kael, « Saint Cop », The New Yorker, 15 janvier 1972-

Passons sur le fait que cette charmante critique fait preuve d’une méconnaissance totale du genre polar, à moins que ce ne soit du fascisme qu’elle semble réduire au seul problème de la violence.
L’un des reproches que la critique adresse à ce film est Clint Eastwood, autant dire que l’image lui brouille la vue, que son aversion pour l’image de machiste à tendance sadique, qui depuis la trilogie du dollar, colle à la peau de l’acteur, l’empêche d’appréhender la structure véritable du film indissoluble de sa signification.
Harry est un solitaire qui n’a ni racines ni attaches et qui erre au cœur de la jungle urbaine. Il est empli de violence, contre les truands, contre ses supérieurs, contre le système qu’il ne comprend pas, à qui il reproche de ne pouvoir stopper la violence –finalement contre lui-même, contre son incompréhension.
La violence bout en lui et menace à chaque instant de déborder. Il n'a d’autre choix que de dresser des digues en restant impassible, comme insensible ou masochiste. Mais les digues cèdent lorsqu’il rencontre son double en matière de violence sur la pelouse du Kezar Stadium en la personne du « Scorpion ». La haine déforme son visage jusque là inexpressif et il sombre dans la torture.
A ce moment du film la caméra, embarquée dans un hélicoptère, abandonne les deux protagonistes dans un mouvement ascendant. La rupture esthétique est aussi brutale qu’unique, elle ne peut pas être dénudée de sens. En se désolidarisant ainsi de la scène, ne laisse-t-elle pas Harry seul face à ses démons, à la violence qui le ronge ?

Autant d’éléments que Pauline Kael n’a pas vus, parce qu’elle ne pouvait pas les voir, aveuglée qu’elle était par la violence qui la rongeait.

Harry n’est pas un réactionnaire mais un révolté, certes contre ce système judiciaire qui semble accorder plus de droit aux coupables qu’aux victimes, mais aussi contre lui-même, qu’il sait capable du pire.
Et la scène qui clôture le film mérite d’être envisagée de ce point de vue. Harry observe le cadavre du « Scorpion » qui surnage dans la rivière puis il sort sa plaque de policier et la jette dans l’eau, signifiant certes qu’il quitte la police. Mais surtout qu’il renonce à son Magnum. Est-ce le « Scorpion » qu’il vient de tuer? Ou son double?
Et si ce film se terminait, en fait, par la guérison de Harris, par l’éradication du mal qui l’habitait depuis si longtemps et qui l’empêchait de dormir.

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