Resident Evil - Resident Evil: Degeneration - Baiohazâdo: Dijenerêshon - sur le site RayonPolar


Resident Evil: Degeneration



Resident Evil: Degeneration - Baiohazâdo: Dijenerêshon

2008
Film d'animation de Makoto Kamiya

Personnages

Leon S. Kennedy || Claire Redfield || Angela Miller || Curtis Miller || Frederic Downing || Rani Chawla || Senator Ron Davi || Ingrid Hunnigan
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Resident Evil: Degeneration
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Resident Evil: Degeneration
Synopsis

Sept ans après Racoon City, alors que Claire Redfield est de passage dans l'aéroport d'Harvardville, ce dernier est contaminé par le Virus-T. Elle parvient à se réfugier avec quelques survivants dans une pièce isolée, Leon S. Kennedy est envoyé avec deux agents du gouvernement, Angela Miller et Greg Glenn...

Quelques mots sur
Resident Evil: Degeneration





Huit ans après une première tentative de 19 minutes, destinée aux seuls parcs d’attractions, Capcom récidive en produisant ce long métrage d’animation salué quasi unanimement par les fans du jeu vidéo de même nom et produit par la même compagnie.
Pour eux le doute n’est pas permis : voilà enfin l’adaptation qu’ils attendaient de leur jeu favori et vade retro Milla Jovovich !

Leurs arguments ont le mérite de la clarté :
• Le film fait le pont entre Resident Evil 4 et Resident Evil 5 (1)
• Les faits cités dans Degeneration font partie de la chronologie de la série (2)
• Contrairement aux personnages des films tournés avec des acteurs, ces personnages existent dans la chronologie de la saga (2)
• Chaque détail s'imbrique proprement dans la cosmogonie Resident Evil (1)
• Degeneration s'adresse à ceux qui peuvent le comprendre, et s'assume pleinement en tant que tel (1)

Et pour ceux qui n’auraient pas appréhendé la pertinence des arguments, les portes-paroles des fans de Resident Evil canal historique précisent à leur adresse :
« En réalité, il (le film) s'en branle complètement de ces esthètes raffinés qui nous chient une pendule pour une animation rigide et un doublage moyen »

Pour autant cela ne clôt pas le débat. De la même manière qu’il est inacceptable qu’un plombier juge le travail d’un électricien au prétexte que dans les deux cas il ne s’agirait que de poser des tuyaux, on ne peut se satisfaire de l’opinion d’aficionados de jeux vidéo au sujet d’un film d’animation au motif que dans un cas comme dans l’autre il ne s’agirait que d’images.

Mais laissons de côté l’argumentaire des inconditionnels de ce film qui peut se résumer ainsi : on ne visionne pas un film, mais notre jeu vidéo (1)
Attardons-nous par contre sur deux éléments : le scénario et l’esthétique.
Nous passons, avec une facilité aussi déconcertante, du virus-T (3) au virus-G (4), que nous reléguons au second plan les zombis cannibales au profit d’un Cyclope Polyphème, fruit d’atroces mutations (5). Si cette gradation s’accompagne d’un changement de décor, de l’aéroport au siège futuriste de Willpharma (6), en introduisant la notion de complot financier, elle nous expédie aux temps pré Romerorien, c'est-à-dire qu’elle relègue les morts-vivants à une fonction messianique (7), fonction qu’ils avaient perdue depuis 1968 avec la sortie de « Night of the Living Dead ».
Une catastrophe aérienne, des zombis qui envahissent un aéroport, une organisation écologiste clandestine, un état terroriste, un sénateur véreux, des magouilles boursières, une compagnie pharmaceutique sans scrupules, un militant qui mute, des labos scientifiques ravagés…
A cette complexité scénaristique, qui s’appuie sur la simplicité explicative, correspond une esthétique de synthèse aux relents de « The Thunderbirds » (8). Ceci est d’autant plus agaçant que nous ne sommes plus en 1965, que nous sommes en droit d’exiger des personnages qu’ils se défassent du balai qui leur tient lieu de colonne vertébrale et soigne le torticolis qui bloque leurs cervicales.
En d’autres termes, tant en ce qui concerne le scénario que l’esthétique, ce film en images de synthèse n’est destiné qu’à deux catégories de spectateurs :
• Les adeptes du jeu Residence Evil
• Les adeptes des biens faits de la laque pour cheveux version pâte modelante




1- http://jeuxvideo.premiere.fr/News-Jeux-Video/Resident-Evil-Degeneration-Zombie-polarite-chronique-3269218

2- Wikipédia

3- Le Virus-T transforme les êtres humains en zombies cannibales et a été créé par Umbrella Corporation

4- Virus G est une mutation naturelle du virus T.

5- Curtis Miller, frère d’Angela, qui a perdu sa famille lors de la catastrophe de Racoon City, a été renvoyé de TerraSave pour radicalisme obsessionnel envers Willpharma. Responsable de la contamination de l'aéroport, il s’introduit dans les laboratoires de Willpharma et s’injecte le Virus-G. Au terme d’une longue mutation, il décime une escouade de soldat avant d’affronter Léon et Angela.

6- A la différence du Willpharma de résidence Evil, Will-Pharma est une société pharmaceutique dont l'objectif est de mettre sur le marché des produits originaux et de qualité.

7- « La nuit des morts-vivants », de George A. Romero, marque une rupture dans le traitement de cette figure du film d’horreur. Avec ce film le zombi est livré à lui-même et cesse d’être l’instrument d’un être maléfique.

8- Les Sentinelles de l'air ou Les Aventures de Lady Pénélope (Thunderbirds) est une série télévisée d'animation britannique (plus précisément de marionnettes) en 32 épisodes de 50 minutes, créée par Sylvia Anderson et Gerry Anderson et diffusée entre le 30 septembre 1965 et le 25 décembre 1966.

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