« L’oisiveté est la mère de tous les vices. » Voilà le proverbe que JLG contredit dans ce court sketch du film « Les Sept Péchés capitaux » version 1962, reprise du film du même titre de 1952 où nous découvrions au générique le réalisateur Roberto Rossellini (1) mais aussi Claude Autant-Lara.
JLG reprend le sujet traité par Jean Dréville, même s’il n’en reprend pas le synopsis (2) et préfère concentrer son fabliau sur la figure en vogue d’Eddie Constantine et une autre sentence populaire : « pour réussir, il faut coucher », en particulier dans le milieu du cinéma (3).
Paresseux, JLG l’a, peut-être, été dans la réalisation de ce court en deux parties, l’une à bord de la voiture d’Eddie, l’autre dans l’appartement de la starlette, à l’image de ce Lemmy Caution au repos qui constate que ça l'ennuie de se rhabiller après.
1- JLG écrit au sujet de son sketch sur l’envie qu’il s’agit du meilleur du film, « Parce que Rossellini n'a pas cherche a provoquer un suspense artificiel en tirant les ficelles d'une intrigue également artificielle, il s'est contenté d'étirer un sentiment sans vouloir l'analyser » cahiers du Cinéma n°92, février 1959
2- Une fois de plus, les hommes fabriquent des engins de plus en plus meurtriers ; Saint-Pierre envoie sur terre La Paresse pour modérer leur ardeur. Le monde tombe alors dans la léthargie. Le saint doit venir lui-même parmi les hommes pour demander à la Paresse de modérer son ardeur. L'équilibre est alors rétabli.
2- Ce « thème » hante les premiers films de JLG |
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