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Dans le noir du temps |
 Retour à Jean-luc Godard |
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Dans le noir du temps |
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| La fin… … du cinéma, de la vie, de l'amour, de l'histoire, du temps… La fin de tout |
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Quelques mots sur |
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| « Ten Minutes Older » est un film collectif, en deux parties, « The Trumpet » et « The Cello », composées chacune de plusieurs segments autour de : la naissance, la mort, l'amour, la sexualité, les drames de l'actualité, l'histoire et les mythes anciens. o Première partie : The Trumpet La trompette sert de liaison musicale sur les images d'un cours d'eau, intercalées entre chaque segment. • 100 Flowers Hidden Deep, de Chen Kaige • Lifeline, de Víctor Erice • Ten Thousand Years Older, de Werner Herzog • Int. Trailer Night, de Jim Jarmusch • Dogs Have No Hell, de Aki Kaurismäki • We Wuz Robbed, de Spike Lee • Twelve Miles to Trona, de Wim Wenders o Deuxième partie : The Cello Le violoncelle sert de liaison musicale sur les images d'un cours d'eau, intercalées entre chaque segment. • Histoire d'eaux, de Bernardo Bertolucci • About Time 2, de Mike Figgis • One Moment, de Jirí Menzel • Ten Minutes After, de István Szabó • Vers Nancy, de Claire Denis • The Enlightenment, de Volker Schlöndorff • Addicted to the Stars, de Michael Radford • Dans le noir du temps, de Jean-Luc Godard JLG, sur quelques notes de piano poignantes et entêtantes, se conforme au cahier des charges de ce projet en mettant en images la fin de tout, c'est-à-dire la mort de chaque élément qui constitue la vie qui n’est en fait que l’aventure de la conscience. Aux images de ces vieux films - Made in USA, Le petit Soldat, Vivre sa Vie- qui, comme les acteurs qui les traversent, ont vieilli, vivent leurs dernières minutes, il intercale des images de violence sauvage : des soldats agonisants, des cadavres de déportés évacués par des inconnus, une femme qui vomit du sang… Et au milieu des mains qui jettent des livres, qui les entassent dans des sacs poubelles, avant le passage de la benne à ordures. Car aujourd’hui, le « je » du « je suis » ne coïncide plus avec celui du « je pense ». Et les dernières minutes ne concerne pas seulement la biologie, elles s’étendent au temps, à la jeunesse, au courage, à la pensée, à la mémoire, à l’amour, au silence, à l’histoire, au temps, au cinéma, à l’éternel, à la peur… à tout. Rompant avec sa démarche brechtienne, JLG nous offre un court que charpente l’émotion la plus immédiate, un court qui semble en deuil, mais qui n’en demeure pas moins sublime. |
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