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Éloge de l'amour |
Retour à Jean-luc Godard |
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Éloge de l'amour |
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Edgar, qui prépare une cantate dédiée à Simone Weil, rend visite à Jean Lacouture. Il rencontre les Bayard à qui un studio hollywoodien veut acheter leur histoire, celle du réseau Tristan et Iseult qui entre 1941 et 1944 résista aux nazis. Mais la petite fille des Bayard s’oppose à la signature de ce contrat. D’après elle, c’est parce qu’ils n’ont ni nom ni histoire qu'ils veulent acheter histoire des autres. Deux ans plus tard, Edgar prépare un film sur l’histoire d’un couple de jeunes, d’adultes et de vieux. Le couple de jeunes ne pose pas de problèmes. Pour celui des vieux, Edgar éprouve quelques difficultés à trouver la femme. Quant à celui des adultes, il veut engager la petite fille des Bayard. Dans un premier temps, celle-ci, qui travaille dans une librairie et fait des ménages le soir dans les trains de la gare saint Lazare et les bureaux place d'Italie pour élever son fils de trois ans, refuse. Et lorsqu’elle fait mine d’accepter, Edgar renonce à son projet de film. Quelques mois plus tard, Edgar rend visite à l’oncle de la petite fille des Bayard dans l’espoir de comprendre les raisons de son suicide. Ce ne peut pas être parce qu’il a renoncé à son film sur quatre moments de l'amour :la rencontre, la passion physique, la séparation, les retrouvailles. |
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Quelques mots sur |
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Au magnifique noir et blanc de la première moitié qui se situe dans un proche passé, dans un passé quasi présent, mais qui évoque le Paris d’antan, celui d’« A bout de souffle », celui des temps où Billancourt n’était pas la forteresse vide de la CGT, succède le voyage en Bretagne d’Edgar, qui s’était déroulé dans un passé plus lointain, mais qui de par ses couleurs saturées semble appartenir au futur. « Les films devraient avoir un début, un milieu et une fin, mais pas forcément dans cet ordre. » JLG La fin succède au milieu qui précède la fin… peut-être parce que JLG filme le film auquel Edgar renonce, peut-être parce qu’il ajoute aux cartons « éloge », « de l’amour » le carton « de quelque chose »… de la peinture, du cinéma de la littérature (1)… « Quand je pense à quelque chose, en fait, je pense à autre chose. On ne peut penser à quelque chose que si l'on pense à autre chose. Par exemple, vous voyez un paysage nouveau pour vous, mais il n'est nouveau que parce que vous le comparez en pensée à un autre paysage ancien celui-là que vous connaissez ». Pour penser à l’amour, il faut obligatoirement penser à autre chose… peut-être parce que « Chaque pensée devrait rappeler la ruine d'un sourire ». 1- Le spectateur « croise » au fil des images : Rembrandt, Rubens, Breughel, Delacroix, Matisse, Corot, Lichtenstein, Raphaël… Bresson. Rossellini, Max Ophuls, Langlois… Sartre, Bataille, Chateaubriand, Balzac, Édouard Peisson… |
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