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Adieu au TNS |
Retour à Jean-luc Godard |
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Quelques mots sur |
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Ce court de 7'20 est signalé comme un film inédit. Dans un entretien avec Alain Bergala, JLG explique qu’il s’agit d’une sorte d’imitation, qu’un jour il a reçu une cassette et qu’il a fait une sorte de copie avec un texte de lui. Puis il précise que personne n’a vu ce film sauf les gens du TNS. « On peut montrer le texte, que j’ai écrit, mais pas le film » (1) Puis il ajoute qu’il s’agit d’« une lettre d’un théâtre privé à un théâtre d’Etat, si l’on peut dire » Enfin à Alain Bergala, qui lui fait remarquer qu’en le voyant en train de psalmodier dans ce film, il a pensé à Léo Ferré avant de conclure, « qui est quelqu’un que vous aimez bien », JLG répond : « Il y a deux choses qui me l'ont fait aimer. C'était du temps de « J'accuse » et de « La Cause du peuple », quand ils cherchaient des vendeurs de journaux. Avec quelqu'un de « J'accuse », j'étais allé demander à Leo Ferré de leur apporter son soutien. A ce moment-là., il donnait un spectacle a Bobino. Il nous a répondu qu'on était sympas, mais que lui était un artiste de variété. Son spectacle durait longtemps, et trois semaines après, il avait créé une nouvelle chanson, c'était « Le Conditionnel de variété ». Je l'ai d'ailleurs mise à la fin d'une des « Histoire(s) du cinéma » : «Moi qui ne suis qu'un artiste de variété ». Je l'ai aussi mise dans « Le Rapport Darty » ». 1- Texte publié dans « JLG par JLG » tome 2, Alain Bergala Bergala |
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