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Jean-Paul Belmondo (doublage : Jean-Luc Godard) : Jean || Anne Colette : Charlotte || Gérard Blain : l'ami de Charlotte qui attend dans la voiture |
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Charlotte et son Jules |
Retour à Jean-luc Godard |
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Charlotte et son Jules |
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Une voiture dépose Charlotte chez son ancien fiancé… Celui-ci croit qu'elle revient et se lance dans un interminable monologue alors que Charlotte lèche les deux boules d’une glace… et n’est venue chercher que sa brosse à dents. |
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Quelques mots sur |
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Tour à tour, Jean reproche à Charlotte de vouloir faire du cinéma, de coucher avec n’importe qui, de s’être fait couper les cheveux ou de ne pas savoir faire l’amour. En un mot, il lui reproche d’être bête. Ce sketch, d’une dizaine de minutes, se conforme aux règles des trois unités du théâtre classique : - Le temps de l'action correspond au temps de la représentation, il n’y a ici ni dilatation ni contraction du temps. La continuité du monologue en témoigne. - Tous les événements sont liés et nécessaires, de l'exposition jusqu'au dénouement. Le monologue assure ici cette unité d’action. - Quant à l'unité de lieu, elle saute aux yeux puisque tout se déroule dans la chambre de Jean. Et ce ne sera pas la dernière fois que JLG tournera sa caméra vers le théâtre, à la recherche de ce qu’il nomme un réalisme théâtral, parce que le théâtre est « un bloc que l’on ne peut retoucher ». Pour autant, cette volonté ne le conduira jamais à capter une pièce de théâtre, car dans ce cas autant mettre en scène une pièce de théâtre. « Un film c’est superposer trois opérations : penser, tourner, monter » et peut-être aussi post-synchroniser afin de distancier l’acteur du personnage en prêtant sa voix à Jean-Paul Belmondo et ainsi, par un effet d'étrangeté, accentuer le ridicule de son monologue. |
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