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Jusqu'à la victoire |
 Retour à Jean-luc Godard |
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Jusqu'à la victoire |
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| o La volonté du peuple o La lutte armée o Le travail politique o La guerre prolongée o Jusqu’à la victoire (Images extraites de « Ici et ailleurs ») |
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Quelques mots sur |
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| En compagnie de Jean-Pierre Gorin, Gerard Martin, Nathalie Billard et Armand Marco, JLG entreprend un film sur la Palestine, jusqu'a la victoire, à la demande du Fath. Le tournage en Palestine, organisé par le Fath, dure jusqu'à l’été 1970, car il est entrecoupé par une tournée des universités américaines et le tournage de « Vladimir et Rosa ». Mais en septembre 1970 (« septembre noir »), l’armée jordanienne lance une offensive contre les fedayins qui se solde par la défaite de l’OLP. Le nombre de victimes palestiniennes n'est pas connu avec exactitude, les estimations oscillent entre 3 500 et 10 000 morts et plus de 110 000 blessés. Le montage du film, en collaboration avec les fedayins, comme prévu par le Groupe Dziga Vertov devient impossible : les militants rencontrés sont, pour la plupart, morts ; la victoire est devenue défaite. Le groupe réajuste son objectif de montage, et oriente le film autour du thème : comment filmer l'Histoire ? Mais en 1973, le groupe Dziga Vertov explose à la suite de divergences autour de l’articulation de deux films qui devaient se répondre : « L'ailleurs immédiat » (Gorin) et « Moi je » (JLG) Le matériel tourné en Palestine sera monté en 1976 par JLG et Anne-Marie Mieville et sortira sous le nom d’« Ici et ailleurs ». |
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