Jean-luc Godard - Bande à part - - sur le site RayonPolar


Bande à part



Bande à Part -

1964
Jean-Luc Godard

Anna Karina : Odile || Sami Frey : Franz || Claude Brasseur : Arthur || Danièle Girard : la professeure d'Anglais || Louisa Colpeyn : Madame Victoria || Chantal Darget : la tante d'Arthur || Georges Staquet : Le légionnaire || Ernest Menzer : l'oncle d'Arthur || Jean-Claude Rémoleux : L'élève buveur d'alcool
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Bande à part
Synopsis

Sur les conseils de sa tante chez qui elle vit, Odile, une charmante jeune fille quelque peu naïve, suit des cours d'anglais dans un institut privé parisien. Là, elle rencontre Franz et Arthur, deux mauvais garçons
Elle révèle à ses amis que sa tante loue une chambre de son pavillon de Joinville à un monsieur Stoltz qui cache dans un placard une forte somme d’argent.
Avec la complicité d’Odile, les deux jeunes gens décident de faire main basse sur ce magot.
Malheureusement, rien ne va se dérouler comme prévu : Franz met dans la confidence son oncle ; les garçons jouent à pile ou face les bonnes grâces d’Odile…

Quelques mots sur
Bande à part





Après le tournage long et difficile du « Mepris », JLG décide de réaliser un petit film, à la manière des séries B, qu’il affectionnait tant.
Il s’inspire d’un roman américain de Dolores Hitchens, paru à la « Série Noire », « Pigeon vole », pour construire le scénario de « Bande à part ».
Série B, film de genre, « Bande à part » respecte les grandes lignes du genre, mais avec JLG les lignes sont toujours des détours et des retours.
Car s’il filme bien une histoire de petits truands, il n’oublie pas de filmer la ville (Image 1-4), avec ses rues et ses passants, les brasseries et ses serveurs, la Seine et ses quais, le métro et son vacarme.
Paris et une banlieue sur le point de disparaitre, les axes routiers ou les entrepôts déserts (Image 8), servent de décor général aux gesticulations enfantines de ces deux garçons, qui tantôt un bas noir sur le visage, tantôt jouant au basket-ball ou faisant mine d’apprendre l’anglais travaillent leur look de dur à cuire.
Il les filme dansant (Image 3) ou courant (Image 7), s’adressant à la caméra pour nous raconter une histoire d’indien (Image 6) ou pour magnifiquement fredonner « J'entends J'entends ». (Image 5)
Mais ce que filme par-dessus tout JLG c’est le mouvement qui va de Paris à la Banlieue, qui traverse le Louvre en 9 minutes 43 secondes, qui voyage au centre de la terre… Il faut bouger, aller d’un lieu à l’autre, partir puis revenir, courir et courir encore. Peut-être, pour éviter que les corps s’engluer

Mais quand vient le dénouement, c'est-à-dire le hold-up, les gestes dérapent et l’action vire au désastre : c’est la poisse.
Au sujet d’une de scène de meurtre dans « Le Rideau Déchiré » , Alfred Hitchcock déclarait :
« Avec cette scène de meurtre très longue j'ai voulu, en premier lieu, prendre le contre-pied du cliché. D'ordinaire, dans les films, un meurtre va très vite. Un coup de couteau, un coup de fusil, le personnage du meurtrier ne prend même pas le temps d'examiner le corps pour voir si sa victime est morte ou non. Alors, j'ai pensé qu'il était temps de montrer combien il est difficile, pénible et long de tuer un homme. »
JLG semble adopter la même démarche au sujet du vol. Durant une vingtaine de minutes, il nous présente les tentatives maladroites et infructueuses des deux marlous pour faire main basse sur l’argent.
- La porte de la chambre est fermée à clé, et Odile n’a pas cette clé
- Alors, il faut trouver une échelle, faire le tour de la maison, hisser l’échelle… mais la fenêtre refuse de s’ouvrir
- Nos trois apprentis malfrats se disputent… la partie est remise au lendemain
- Mais le lendemain ce ne sera pas plus simple… l’argent aura disparu…
Et la poisse prend la forme d’un coup de revolver qui atteint un Arthur refusant de mourir ou mourant comme dans un jeu.

« Mon histoire finit là, comme dans un roman bon marché, à cet instant superbe de l'existence où rien ne décline, rien ne dégrade, rien ne déçoit. Et c'est dans un prochain film que l'on vous racontera, en CinémaScope et en Technicolor cette fois, les nouvelles aventures d'Odile et de Franz dans les pays chauds. » nous annonce, quelques minutes plus tard, la voix off de JLG, sorte de démon de Laplace qui nous aura guidés tout au long de ce film… ce qui n’a rien d’étonnant puisque c’est Son histoire.

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