John Carpenter - Starman - - sur le site RayonPolar


 Starman



Starman -

1984
John Carpenter

Jeff Bridges : Starman || Karen Allen : Jenny Hayden || Charles Martin Smith : Mark Shermin || Richard Jaeckel : George Fox || Robert Phalen : Le commandant Bell || Tony Edwards : Sergent Lemon || John Walter Davis : Brad Heinmuller || Ted White : Chasseur de cerf || Dirk Blocker : Premier policier || M.C. Gainey : Second policier || Sean Stanek : Hot Rodder || George 'Buck' Flower : Cuisinier || Russ Benning : Scientifique || Ralph Cosham : Lieutenant || David Wells : L'assistant de Fox || John Carpenter : L'homme dans l'hélicoptère
fleche Soutenez RayonPolar en achetant
Starman
sur
Amazone


fleche
fleche


329 lectures

Starman
En Images

Retour à John Carpenter
Retour à John Carpenter
 Starman -  Starman -  Starman -  Starman -
 Starman -  Starman -  Starman -  Starman -

Starman
Synopsis

Échoué sur la planète Terre, au-dessus de la forêt du Wisconsin, un extra-terrestre prend l'apparence du mari défunt de Jenny Hayden. Mais il ne peut vivre que trois jours sur Terre, aussi oblige-t-il Jenny à l'accompagner jusqu'au Meteor Crater, lieu où ses congénères doivent le récupérer.

D'abord réticente, Jenny Hayden va finalement l'aider à déjouer les pièges mis en place par les autorités pour le capturer...


Quelques mots sur
Starman





Les premières minutes du film laissent perplexe quant à la direction que va emprunter « Starman ». Après qu’un objet, que nous savons être un vaisseau spatial, se soit écrasé sur Terre, nous découvrons une femme allongée sur un lit, jambes nues (Image 1). Un bruit, parvenant du salon, la sort du sommeil. Sur le plancher de la pièce git un fœtus qui se met à grandir en quelques secondes, sous les yeux épouvantés de la jeune femme.
Le film va-t-il s’enfoncer dans les sentiers escarpés des images horrifiques ?
La séquence suivante (Image 2) nous détrompe aussitôt. Ce sont les chemins féeriques d’une romance que nous allons parcourir.
John Carpenter démontre qu’il n’est pas uniquement un cinéaste de genre, mais des genres, genres qu’il agglomère le long de ce road movie, avec autant d’adresse que de délicatesse.
Oscillant entre comique et suspense, « Starman » pervertit, au détour du parking de restaurant routier, le mythe sauvage de Bambi (1), pour la plus grande joie de tous les enfants et sous le regard émerveillé de Jenny Hayden (Image 3).
Le cinéma c’est la vie ! Starman apprend l’amour et découvre le désir en visionnant le baiser légendaire qu’échangent Burt Lancaster et Deborah Kerr sur la plage de Pearl Harbor dans « Tant qu’il y aura des hommes » (2). Et cet apprentissage ne lui sera pas inutile, puisqu’il pourra pratiquer l’art de l’amour dans le wagon d’un train de marchandises au cours d’une scène hamiltonienne (3) en plan serré (Image 5).
Comique, romantique, visiteur de mythologie qui se source à la fontaine originelle du cinéma hollywoodien, John Carpenter signale aussi qu’il est lui aussi capable de diriger des blockbusters (Image 4) ou de faire voler des hélicoptères, dans la plus pure des traditions d’« Apocalypse Now ». Et cette scène, où une nuée d’hélicos envahit l’écran avec pour mission de stopper Starman, laisse entrevoir une autre lecture possible du plus hollywoodien des films du réalisateur.
La chasse à l’extra-terrestre, qu’organise l’armée dans le but de le capturer afin de l’autopsier, ne renvoie-t-elle pas à la chasse permanente à l’immigré — arabe, hispanique ou asiatique légal ou clandestin — que l’on a invité à venir dans le seul but de l’exploiter. D’ailleurs, il n’est pas anodin que le couple de fugitifs, Starman et Jenny Hayden, ne découvre de l’humanité qu’en la personne d’une indienne (Image 5)
Mais tout ceci n’était qu’un conte de fées qui se termine donc comme il avait débuté : sur des images surnaturelles (Image 8). Seul demeure sur Terre un embryon d’espoir… et des sursauts de conscience (Image 7)


1- En 1978 Russ Meyer aurait dû tourner, sur un scénario du critique Roger Ebert , « Qui A Tué Bambi ? ». Ce film ne vit jamais le jour, aussi ne serons-nous jamais capables de répondre à cette question. Par contre, nous connaissons depuis 1984 l’identité de celui qui le ressuscita.

2- « Tant qu'il y aura des hommes » (From Here to Eternity) est un film américain en noir et blanc de Fred Zinnemann, réalisé en 1953.

3- Il convient de ne pas confondre Sir William Rowan Hamilton, « inventeur » de la mécanique hamiltonienne, en 1833, qui constitue une formalisation mathématique de la mécanique classique et ouvre la voie à la mécanique quantique, et David Hamilton, photographe britannique rendu célèbre pour ses clichés que certaines lignes Républicaines qualifient de « pornographie enfantine ».

Les Cinéastes

Les Sagas

Les Acteurs




Pour être informé des Mises à Jour, Abonnez-vous à l'Hebdo du RayonPolar
Indiquez votre Mail

Les réclames du RayonPolar

Pour votre publicité, contactez le site

Pub sur RayonPolar

Sur les 32200 pages du Site
chiffres Google Le jeudi 3 Novembre 2011







En accédant à ce site marchand par l'intermédiaire de ce lien vous soutenez financièrement le RayonPolar






Site dédié au Polar-Film-Série
Si vous entrez directement sur cette page,
Retrouvez ses nouvelles en ligne, ses critiques de polars, de films, de séries TV
Sa liste de revues et sa galerie de couvertures de polars anciens.
Visitez le Rayon Polar
Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les gros mensonges et les statistiques.
- Benjamin Disraeli (1804-1881), homme politique britannique















Pinterest
(C) Les textes n'engagent que leurs signataires
RayonPolar
Certaines illustrations de ce site sont des reprises des couvertures de la collection Néo et sont signées
Jean-Claude Claeys.

Reproduit ici avec son aimable autorisation
Pour visiter son Site
Pour acheter des originaux
Cliquez sur l'image
RayonPolar