John Carpenter - New York 1997 - Escape from New York - sur le site RayonPolar


New York 1997



New York 1997 - Escape From New York

1981
John Carpenter

Kurt Russell : Snake Plissken || Lee Van Cleef : Bob Hauk || Donald Pleasance : le président des États-Unis || Ernest Borgnine : Cabbie, le chauffeur de taxi || Isaac Hayes : le Duc de New York || Harry Dean Stanton : Harold "Brain" Helman || Adrienne Barbeau : Maggie || Tom Atkins : Rehme || Charles Cyphers : le secrétaire d'État || Frank Doubleday : Romero || John Strobel : Cronenberg || Ox Baker : Slag || George 'Buck' Flower : L'ivrogne
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New York 1997
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New York 1997
Synopsis

L'île de Manhattan est devenue une immense prison de haute sécurité à ciel ouvert.
Mais voilà que par une nuit noire l’avion présidentiel, avec à son bord le Président, qui se rend à une importante conférence, est détourné par des terroristes. Air Force One s’écrase dans Manhattan, le président a juste le temps de s’éjecter avant le crash.
Et le voilà aux mains du Duc de New York, un dangereux individu…
Bob Hauk, le responsable de la prison, expédie sur les lieux Snake Plissken, un repris de justice afin de le récupérer.

Quelques mots sur
New York 1997





Pour ce film, devenu aujourd’hui mythique, dont il réalisera un remake, John Carpenter construit un casting fait, pour partie, de figures légendaires du cinéma américain et plus particulièrement du western.
• Lee Van Cleef, éternel Colonel Douglas Mortimer de « Et pour quelques dollars de plus » ou Sentenza de « Le Bon, la Brute et le Truand ».
• Ernest Borgnine, figure du « méchants » dans « Un homme est passé » (1954), « Vera Cruz » (1954) ou « Johnny Guitare » (1954).
• Harry Dean Stanton, l’homme à la centaine de films et Blind Dick dans « L'Ouragan de la vengeance » (1965) avec Jack Nicholson.
• Donald Pleasence, à la filmographie interminable et le docteur Sam Loomis de la série « Halloween » ou Blofeld dans « On ne vit que deux fois ».
• Adrienne Barbeau, madame Carpenter un an après « Meurtre au 43e étage » (1978) jusqu’à deux ans après « The Thing » (1982).
• Isaac Hayes, chanteur, producteur et compositeur de soul qui n’avait que trois films à son actif.
Et au sommet de cette distribution John Carpenter impose Kurt Russell, son Elvis Presley du » Roman d'Elvis » (1979), dont l’image est intimement associée aux films Disney.

Snake Plissken, un ancien héros de guerre devenu l’un des plus redoutables hors-la-loi, se voit contraint d’accepter une des missions les plus impossibles : exfiltrer le Président tombé dans l’enfer de Manhattan. Cette courte description des propos de ce film d’anticipation soulève deux questions : quels sont les délits commis par Snake Plissken et où a-t-il perdu un œil ?; pourquoi Manhattan est-il devenu un enfer ?
Bien sûr l’intrigue fournit ses propres réponses, qui sont parfois des absences de réponse :
Snake Plissken est un redoutable hors-la-loi parce qu’il en va ainsi.
Quant à l’île de Manhattan (1), elle est devenue un enfer, car « En 1988, le taux de criminalité aux Etats-Unis augmente de 400%. Ile de Manhattan, New York, jadis grande, devient... Prison, la prison de haute sécurité pour tout le pays. »
Mais ne peut-on émettre deux hypothèses quant aux réponses à apporter à ces questions ?
La faute de Snake Plissken est consubstantielle à Kurt Russell : il était un acteur Disney et ses personnages ne percevaient qu’un réel dulcifié. Ces errements originels expliqueraient que tous les déportés connaissent Snake Plissken et le saluent d’un « Je te croyais mort » .
En ce qui concerne l’île de Manhattan, a-t-elle été un jour autre chose qu’une géhenne dorée, un lieu d’enfermement ?
Et les ruines qui jonchent les rues de l’arrondissement ne sont que la face cachée de la propreté, de la richesse, qui l’habitaient par le passé. Comme sous la statue de la Liberté se dissimulait le mirador qu’elle est devenue.
Mais sous la pauvreté et l’exclusion se terrent les rebus de ce monde sur lequel règne The Duke, aux allures d’aristocrate post-moderne. Ceux que l’univers de l’exclusion repousse aux frontières de l’inhumanité, coupeurs de têtes qui squattent Broadway, fantômes cannibales qui jaillissent des égouts.
C’est ce revers d’une société ultra sécuritaire que l’anarchoïde Snake Plissken, tel le cow-boy surgi de nulle part, va devoir traverser au rythme d’un compte à rebours qui risque de se conclure par sa mort, tant le libre arbitre n’est plus de mise dans ce New York de 1997.

Pour autant, Snake Plissken porte sur l’univers qu’il affronte un regard apolitique, fruit de la volonté de John Carpenter à se cantonner dans la fable morale, position avec laquelle il rompra quinze ans plus tard à l’occasion de « Los Angeles 2013 ».

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