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Norman Reedus : Kirby || Udo Kier : Bellinger || Gary Hetherington : Walter || Chris Britton : Meyers || Zara Taylor : Annie || Chris Gauthier : Timpson || Douglas Arthurs : Dalibor || Colin Foo : Fung || wynyth Walsh : Katja || Christopher Redman : Willowy Being || Julius Chapple : Henri Cotillard || Taras Kostyuk : Kaspar || Brad Kelly : Horst || Lynn Wahl : Cab Driver |
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La Fin absolue du monde |
Retour à John Carpenter |
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La Fin absolue du monde |
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Kirby, le patron d’un ciné-club à la dérive, est embauché par Bellinger, un collectionneur qu’un film légendaire fascine. Il souhaite mettre la main sur « La fin absolue du monde », une œuvre cinématographique à la réputation sulfureuse. Kirby n’a pas d’autre choix que d’accepter, et ceci d’autant plus que son beau-père le menace du pire… Et voilà le brave Kirby interrogeant la poignée de spectateurs qui a survécu à la projection de ce film, mais dont l’esprit a sombré dans la folie… Visions et snuff movie seront au rendez-vous de ce huitième épisode de la saison 1 des « Maîtres de l'horreur » |
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Quelques mots sur |
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Pour ce huitième épisode de la série « Les Maîtres de l'horreur » (1), où horreur et hémoglobine sont crûment au rendez-vous, John Carpenter se tourne vers le cinéma comme objet même du mal. Qu’est-ce qui caractérise les films d’horreur ? Au-delà de leur aspect plus ou moins gore, que l’horreur naisse de la graphie, des phobies ou de sécrétions visqueuses, leur but ultime est d’éveiller angoisse et frayeur, d’allumer la peur. Mais lorsqu’on découvre les minois réjouis des spectateurs à la sortie des salles obscures où sont programmés ces films, une constatation s’impose : l’effet a été de courte durée ; voire antinomique de l’effroi. Et l’artisan de l’épouvante devra se hâter lentement et sans perdre courage, vingt fois sur le métier remettre son ouvrage, le polir sans cesse et le repolir… jusqu’au Saint Graal. Supposons, maintenant, qu’un « maçon », plus que talentueux, soit parvenu à façonner cet objet filmique parfait : le film qui déclenche la véritable peur, celle qui n’abandonne plus le spectateur, « La fin absolue du monde », alors le cinéma ne serait plus fiction, il cesserait de représenter le réel pour le devenir. Et ce serait avec les tripes que l’on ferait les bobines. Des acteurs à la pellicule, de la pellicule à l’écran, de l’écran au cerveau du spectateur, le mal se rependrait en suivant un vecteur d’origine égale à son extrémité : de l’Homme à l’Homme. Le cinéma n’existerait plus, car tout serait cinéma, le réel ne serait que la transposition de la fiction (2). Mais nous savons que cela ne peut pas être. Et nous affirmons que le « snuff movie » est un mythe sans fondement alors que, tous les jours, la télévision nous en « offre » le spectacle bien réel. 1- Les Maîtres de l'horreur (Masters of Horror) est une série télévisée américaine en 26 épisodes de 55 minutes, créée par Mick Garris Première saison (2005-2006) • La Survivante (Incident On and Off A Mountain Road) par Don Coscarelli • Le Cauchemar de la sorcière (Dreams in the Witch House) par Stuart Gordon • La Danse des morts (Dance of the Dead) par Tobe Hooper • Jenifer (Jenifer) par Dario Argento • Chocolat (Chocolate) par Mick Garris • Vote ou crève (Homecoming) par Joe Dante • La belle est la bête (Deer Woman) par John Landis • La Fin absolue du monde (Cigarette Burns) par John Carpenter • La Cave (Fair Haired Child) par William Malone • Liaison bestiale (Sick Girl) par Lucky McKee • Serial autostoppeur (Pick Me Up) par Larry Cohen • Les Amants d'outre-tombe (Haeckel's Tale) par John McNaughton • La Maison des sévices (Imprint) par Takashi Miike 2- Notons qu’il se trouve quelques psychologues pour l’affirmer. Le film « Tueurs nés » d’Oliver Stone (1994) a été l’objet de cette surprenante analyse lors de l'Affaire Florence Rey et Audry Maupin |
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