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| Kurt Russell : Elvis Presley, (les chansons sont interprétées par Ronnie McDowell) || Shelley Winters : Gladys Presley || Bing Russell : Vernon Presley || Robert Gray : Red West || Season Hubley : Priscilla Presley || Pat Hingle : Colonel Parker || Melody Anderson : Bonnie || Ed Begley Jr. : D J Fontana || James Canning : Scotty Moore || Charles Cyphers : Sam Phillips || Peter Hobbs : Jim Denny || Les Lannom : Sonny West || Elliott Street : Bill Black || Randy Gray : Elvis enfant || Will Jordan : Ed Sullivan || Joe Mantegna : Joe Esposito |
971 lectures |
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Le Roman d'Elvis |
 Retour à John Carpenter |
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Le Roman d'Elvis |
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| Août 1969. Elvis Presley prépare son grand retour sur scène à Las Vegas après 9 ans d'absence. Dans sa chambre à l'International Hôtel, il repense à son passé... Il se souvient de son enfance dans la pauvreté, de son jumeau mort-né et de ses parents, de ses frasques au Lycée de Tupelo, de son arrivée à Memphis et de cette incroyable ascension vers la gloire qu’il n’a pas toujours su gérer... Sans oublier le grand amour de sa vie, Priscilla. |
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Quelques mots sur |
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| DARK STAR, ASSAUT, MEURTRE AU 43E ETAGE, HALLOWEEN, LA NUIT DES MASQUES « le roman d’Elvis » (1) FOG, NEW YORK 1997, THE THING… John Carpenter semble s’accorder une pause au milieu de sa filmographie à penchants horrifiques. Relativement sans intérêt, « Le roman d’Elvis » le conduit sur les terres inhospitalières d’un genre télévisuel sous contrôle : la biographie romancée que l’on désigne aujourd’hui par le terme biopic. Exercice intrinsèquement muselé puisque le scénario appartient à l’Histoire et que par voie de conséquence chacun connait la trajectoire qui conduira le héros jusqu'au dénouement. Mais aussi moralement encadré par les producteurs, hommes de paille des annonceurs. John Carpenter essaie subrepticement d’introduire quelques un de ses thèmes favoris et c’est ainsi que le film s’ouvre sur un Elvis, colt à la ceinture, regardant à la télévision un western (Image 1) (2). Plus tard, nous le verrons récitant les dialogues d’un film de James Byron Dean (Image 5) (3), cherchant dans l’image d’un mort sa raison de vivre. Les biographes d’Elvis s’accordent pour souligner le traumatisme que lui causa la mort de sa mère (Image 4). Certains vont jusqu'à écrire « Elvis est mort le jour où sa mère est morte » (4). John Carpenter tente de mettre en image ce rapport intime que le chanteur aurait entretenu avec ses défunts. Et nous le découvrons, à plusieurs reprises, soliloquer, ou plutôt se confier à son frère jumeau (Images 7 – 8) (5) ainsi qu’à sa mère. Malheureusement, ses tentatives restent à l’état d’ébauche, comme réprimées par des impératifs télévisuels. La psychologie d’Elvis est donc ainsi cantonnée à un problème de coiffure (Image 3) et jamais il n’est question de sa sexualité pour le moins hors-norme : Priscilla Beaulieu n’a que 14 ans lorsqu’il en tombe amoureux (Image 6) (6). De la même manière, John Carpenter ne s’aventure pas dans l’illustration du sexe-symbole (7) que représentait Elvis ou de sa profonde religiosité (8). Pourtant, l’approfondissement de tous ces aspects troubles de la personnalité du chanteur aurait permis de réaliser un roman d’Elvis décoiffant. Mais qu’importe ? Puisque ce film sera l’occasion d’une rencontre capitale pour le réalisateur. Il se liera d’amitié avec son Elvis, Kurt Russell, un acteur issu de l'écurie Disney. 1- Les producteurs de ce téléfilm songèrent à confier sa réalisation à John Carpenter sur le simple fait qu'il composait notoirement lui-même la musique de ses films (Wikipédia) 2- Probablement « Fort Apache » 3- Probablement « La fureur de vivre » 4- John Lennon dira : « Elvis est mort le jour où il est entré à l'armée ». C’est à ce moment-là que sa mère meurt à 46 ans 5- Son frère jumeau est mort-né 6- « Elvis voyait en elle une seconde mère, il voulait la façonner de manière à ce qu'elle soit apte à la remplacer » (Wikipédia). Mais faut-il accorder crédit à Wikipédia ? 7- Une seule fois il est fait référence au fait que la télévision ne filmait que son buste afin de masquer ses déhanchements. Comme il n’est montré qu’une seule fois une jeune fille en pâmoison au bord de la scène. De la même manière, le réalisateur insiste très peu sur le jet des fouloirs couverts de sueur. 8- Presley enregistre de nombreux albums de gospel. Les trois Grammy Awards qu'il reçoit lui sont tous décernés pour des morceaux de gospel. Il n'aime pas qu'on lui décerne le titre « The King », car selon lui, le seul roi est Jésus-Christ. (Wikipédia) |
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