John Carpenter - The Ward - - sur le site RayonPolar


The Ward



The Ward -

2011
John Carpenter

Amber Heard : Kristen || Lyndsy Fonseca : Iris || Danielle Panabaker : Sarah || Mika Boorem : Alice || Jared Harris : Dr Stringer || Mamie Gummer : Emily
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The Ward
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The Ward
Synopsis

Kristen, la vingtaine, se réveille couverte de bleus, blessée, droguée et maintenue contre sa volonté dans un institut psychiatrique. Complètement désorientée, elle semble avoir perdu la mémoire et ne sait rien des raisons de sa présence dans cet établissement.
Les autres patientes rencontrées dans la cour, quatre jeunes filles toutes aussi troublées, ne lui apportent aucune réponse et Kristen se rend rapidement compte que quelque chose de terrifiant se trame en ces murs austères: l’atmosphère est lourde de secrets et, une fois la nuit tombée, des bruits étranges et dérangeants la tiennent en éveil.
Les filles disparaissent une à une et Kristen doit s’échapper de cet enfer avant que le spectre ne s’en prenne à elle.

Quelques mots sur
The Ward





Voilà une dizaine d’années que le réalisateur n’avait pas fréquenté un plateau de tournage, autant dire qu’il était attendu par les amateurs du genre avec la plus grande exigence. L’impatience, de ces aficionados, explique peut-être leur relative déception, que l’on perçoit à la lecture des « critiques » publiées, à ce jour, sur la toile.
À moins que ce désappointement ne résulte d’un malentendu.
A l’heure où le cinéma gore entretient une relation asymptotique avec le « snuff movie » pendant que Gunther Von Hagens (1) coquette avec les cadavres aux abattoirs de Bruxelles lors de l'exposition « Körperwelten » (2), il n’était pas inutile que le réalisateur tente de cerner l’objet filmique.
En effet, telle semble être la tâche à laquelle se consacre ici John Carpenter. C’est du moins ce que laisse entrevoir le générique du film : miroirs brisés, images reflétées éparpillées, personnalité en miettes.

Une jeune fille court dans les bois avant d’incendier une maison (Image1). Vers quoi court-elle ? Vers la scène originelle qui nous sera progressivement dévoilée à l’aide d’un flash-back hamiltonien et récurrent, à la manière d’« Il était une fois dans l’Ouest » ou d’« Il était une fois dans la révolution ».
Appréhendée par la police, elle est internée dans un institut psychiatrique dont la froideur des longs couloirs ainsi que la géométrie nous tiennent à distance de l’obscurité d’un « Shutter Island », pour nous enfermer dans l’insularité d’un nid de coucou que la caméra survole de plongées verticales (Image 7).
Et pendant que l’infirmière en chef tente d’enfiler la blouse de Mildred Ratched, Kristen (Image 2) survit aux électrochocs curatifs (Image 4) en rêvant de fuir au-delà des murs, loin du danger indéfinissable qui rôde et tue (Images 5-6-8).

Mais tout ceci n’était qu’apparence et faux-semblants.
Dans une magistrale leçon de cinéma, John Carpenter s’est joué, en toute honnêteté, du spectateur (3).
Ce que nous pensions être le réel d’une fiction horrifique n’était que la fiction onirique d’un réel originel (Image 3). Ce que nous imaginions inserts imaginaires, constituait le réel disséminé parmi une temporalité hallucinée.
Rejetant le jeu d’alternance entre caméra objective et subjective, John Carpenter opte pour une caméra du « Sixième sens », braqué sur imaginaire traumatique de son héroïne. Loin de flirter, par excès ou par défaut, avec la limite de la mort, il embrasse le cinéma en rappelant que si le procédé seul importe, la démarche doit demeurer loyale, loin des effets Grand-Guignol qui masquent le goût ou des escroqueries îliennes qui dissimulent l’indigence scénaristique



1- Gunther von Hagens, est un anatomiste allemand, inventeur de la plastination, une technique visant à conserver des corps ou des parties d'êtres décédés.
Il est à l'origine des expositions de corps ou des parties de corps humains qui ont été plastinés

2- « le monde des corps »

3- Au sujet de « Psychose », Alfred Hitchcock déclara « Avec Psycho, je faisais de la direction de spectateurs, exactement comme si je jouais de l'orgue ». Avec « The Ward », John Carpenter ne procède pas autrement.

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