En accédant à ce site marchand par l'intermédiaire de ce lien vous soutenez financièrement le RayonPolar



Vampires



Vampires -

1998
John Carpenter

James Woods : Jack Crow || Daniel Baldwin : Montoya || Sheryl Lee : Katrina || Thomas Ian Griffith : Jan Valek || Maximilian Schell : Cardinal Alba || Tim Guinee : Père Adam Guiteau || John Furlong : Père Joseph Molina || Gregory Sierra : Père Giovanni || Mark Boone Junior : Catlin || Cary-Hiroyuki Tagawa : David Deyo || Thomas Rosales Jr. : Ortega || Henry Kingi : Anthony || David Rowden : Bambi || Clarke Coleman : Davis || Mark Sivertsen : Police de la route
fleche Soutenez RayonPolar en achetant
Vampires
sur
Amazone


fleche
fleche


351 lectures

Vampires
En Images

Retour à John Carpenter
Retour à John Carpenter
Vampires - Vampires - Vampires - Vampires -
Vampires - Vampires - Vampires - Vampires -

Vampires
Synopsis

Les deniers du culte que quête le Vatican permettent à celui-ci de financer un groupe de mercenaires spécialisé dans la chasse et l’extermination des vampires.
Mais lors de l’un de leurs nettoyages, le groupe de tueur, dirigé par Jack Crow, laisse échapper Valek, un vampire particulièrement teigneux…

Quelques mots sur
Vampires





« Tout d'abord, les westerns font partie de ces choses que les Américains ont inventées pour eux-mêmes, avec le rock et le jazz. Chaque pays veut incarner ses propres guerriers, mais les cow-boys sont bien à nous, et par conséquent, à moi, car j'ai grandi en les regardant. »
L’œil du critique averti, aficionado de science-fiction horrifique et de Fantasy, ne manque jamais de remarquer les multiples références aux westerns dans les réalisations de John Carpenter. Au sujet de ce film, les spécialistes ont souligné des similitudes avec « La Horde sauvage » (1) où divers groupes se massacrent réciproquement. Mais la référence aux westerns est à rechercher ailleurs que dans une ressemblance scénaristique. Elle se niche dans un paradigme cinématographique de L’Ouest américain, représentation du monde lointain du Far West dont les vêtements, les armes, la morale, etc. constituent la matrice.
Certes, « Vampires » n’est pas un western, mais pour autant les protagonistes n’échappent pas à l’archétype du pistolero. Dès que jaillit, de nulle part, Jack Crow nous savons qu’il aurait pu se nommer Josey Wales et que le combat contre les goules ne revêtira pas l’esthétisme gothique d’un « Dracula (1992) » (2) ou d’un « Entretien avec un vampire » (3) mais les formes plus crues du gore dénonciateur.
Et les scènes de massacres (4), d’une rare violence, rythmeront ce « Vampire » de leur torrent d’hémoglobine. Le tout filmé par la caméra particulièrement efficace d’un John Carpenter qui alterne plan d’ensemble, gros plan sur la face grimaçante de Jan Valek et fulgurances sanguinolentes, en reliant chaque élément par des fondues qui en accélèrent la pulsation.
Mais toute cette débauche d’atrocité n’est qu’un prétexte pour soulever une interrogation d’ordre religieux et moral
Où se situe le Bien où se situe le mal ?
Au commencement, en adéquation avec le mythe vampirique, nous localisons le Bien en référence au Mal, celui-ci étant personnifié par les Vampires. Mais après quelques instants de réflexion, ce positionnement se brouille. N’est-ce pas la bande de mercenaires qui ont perpétré le premier massacre ? Nos certitudes s’envolent définitivement lorsque nous apprenons, un peu plus tard, que l’Eglise, siège du Bien par excellence, est responsable de la naissance du premier vampire !
Valek, un grand-maître vampire, recherche de la croix de Berziers, censée apporter aux vampires la faculté de ne plus redouter le soleil. En quoi ceci est-il condamnable ? Parce que dotés de ce pouvoir, les vampires anéantiront le genre humain ? Que Nenni, d’ailleurs le cardinal Alba ne se trompe pas en ralliant le camp des vampires. Car eux seuls peuvent lui offrir ce que Dieu refuse : la vie éternelle.
Alors où est le Bien, où est le Mal ?
La frontière s’estompe pour disparaitre et les deux valeurs fusionnent dans le personnage de Katrina (5)



1- La Horde sauvage (The Wild Bunch), est un film réalisé par Sam Peckinpah, sorti sur les écrans en 1969.

2- « Dracula » (Bram Stoker's Dracula) est un film romantico-fantastique gothique réalisé et co-produit par Francis Ford Coppola en 1992.

3- Entretien avec un vampire (Interview with the Vampire: The Vampire Chronicles) est un film américain réalisé par Neil Jordan, sorti en 1994 et adapté du roman d'Anne Rice de 1976.

4- On retiendra les deux attaques de Valek dans le motel et le monastère, ainsi que le nettoyage du motel, à coup de décapitation, par Jack Crow.

5- Au sujet de ce personnage de prostituée, notons qu’il permet au réalisateur de filmer une scène humoristique. Lorsque le vampire lui bondit dessus, il ne lui suce pas le sang en lui mordant le cou comme il est de coutume, mais en lui « mordant » l’entrejambe…

Les Cinéastes

Les Sagas

Les Acteurs




reclame

Pour votre publicité, contactez le site

Pub sur RayonPolar


En accédant à ce site marchand par l'intermédiaire de ce lien vous soutenez financièrement le RayonPolar





Itinéraire d'un flic
Saison 2 - Episode 4 -
la baigneuse.
2.99 Euros

(C) Les textes n'engagent que leurs signataires
RayonPolar
La majorité des illustrations de ce site sont des reprises des couvertures de la collection Néo et sont signées de
Jean-Claude Claeys.

Reproduit ici avec son aimable autorisation
Pour visiter son Site
Pour acheter des originaux
Cliquez sur l'image
RayonPolar
Site dédié au Polar (roman policier)
Si vous entrez directement sur cette page,
Retrouvez ses nouvelles en ligne, ses critiques de polars, de films, de séries TV
Sa liste de revues et sa galerie de couvertures de polars anciens.
Visitez le Rayon Polar
Il y a trois sortes de mensonges : les mensonges, les gros mensonges et les statistiques.
- Benjamin Disraeli (1804-1881), homme politique britannique












Pinterest