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Bruce Willis : John McClane || Jai Courtney : John « Jack » McClane Jr. || Cole Hauser : Collins || Amaury Nolasco : Murphy || Mary Elizabeth Winstead : Lucy McClane || Radivoje Bukvic : Alik || Sergei Kolesnikov : Viktor Chagarin || Sebastian Koch : Komorov || Yuliya Snigir : Irina || Pasha D. Lychnikoff : Cabbie || Anne Vyalitsyna || Megalyn Echikunwoke : une journaliste |
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Die Hard : Belle journée pour mourir |
Retour à John McClane |
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Die Hard : Belle journée pour mourir |
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John McClane se rend à Moscou afin d’aider son fils Jack que l’on doit juger, au côté de Yuri Komorov, un ancien dignitaire du régime, pour meurtre… Mais McClane ignore que son fils est un agent de la CIA dont la mission est d’exfiltrer Yuri Komorov, car il détiendrait un dossier explosif. Et les faux-semblants et autre double jeu vont conduire les McClane jusqu’à Tchernobyl … |
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Quelques mots sur |
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Voici donc le cinquième volet de la saga de l’homme en « Camisole » ! Dans le précédent opus, il sauvait sa fille. Quoi de plus normal qu’il sauve ici son fils ? Passons rapidement sur l’intrigue, aux vraisemblances probabilistes, construite autour des leurres : • Le crime que Jack McClane n’est qu’un leurre destinait à lui permettre d’approcher Yuri Komorov. • Le dossier, que prétend détenir Yuri Komorov, n’est qu’un leurre destinait à lui assurer son extraction. • La trahison d’Irina n’est qu’un leurre destinait à leur permettre d’atteindre Tchernobyl. Passons donc sur ce scénario abracadabrantesque, aspect qu’accentue le regard ironique de Bruce Willis sur son personnage et les scènes d’action où l’écran n’est plus qu’explosions et mitraillages, pour tenter de dégager quelques constantes à la saga. • Au commencement était la propreté ; au dénouement, la souillure. Et au fil des minutes, John McClane exhibe son « Marcel » de plus en plus boueux et sanguinolent. (Images 2 et 8) • Mitraillages, explosions, courses-poursuites… la bande-son crépite alors qu’un déluge d’éclats de verre (1) s’abat sur les corps qui se délabrent (Image 5). • Celle qui s’annonçait comme le sex-symbole de cet opus ne connaitra pas un meilleur sort que ses prédécesseures (2) : maitresse vénale (Image 1) ; fille traitresse (Image 3) ; combattante en latex (Image 7). • Après avoir sauvé un immeuble, un aéroport, une ville, un pays, John McClane sauve le monde de la menace à venir d’un terrorisme atomique en ne comptant que sur ses propres forces (3). • Comme à son habitude, John McClane se retrouve au centre d’un imbroglio de tromperies, alors qu’il ne souhaitait que secourir son fils. Autant dire qu’une fois de plus c’est le hasard qui le contraint à éviter les balles traçantes que décochent les méchants. Une figure géométrique dominait chaque opus. Ici cette forme est dévoilée dès le générique : la verticale conjuguée avec l’horizontale. John et Jack McClane courent dans la salle de bal de l’hôtel moscovite alors qu’un hélicoptère les mitraille (Image 4). Ils se précipitent à travers une verrière et chutent au travers d’un échafaudage. Horizontales, la course et les tirs ; verticale et horizontale, la chute et les tirs. (4) Et quasi aucun plan du film n’échappe à cette combinaison, sauf, peut-être, la mort de Yuri Komorov (5) donc la verticalité est contrariée par le mouvement circulaire de l’hélice de l’hélicoptère. 1- Voir « Piège de cristal » 2- Katya dans « Une journée en enfer » ou Mai Lihn dans « Die Hard 4 : Retour en enfer » 3- Certes il peut compter sur son fils, mais celui-ci reste un McClane. 4- La scène finale dans la centrale de Tchernobyl est un autre exemple (Image 6), au même titre que la longue poursuite en voiture qui suit l’attaque du tribunal. 5- La chute de Yuri Komorov rappelle celle de Hans Gruber dans « Piège de cristal » |
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