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Bruce Willis : John McClane | Jeremy Irons : Simon Peter Gruber | Samuel L. Jackson : Zeus Carver | Graham Greene : Joe Lambert | Colleen Camp : Connie Kowalski | Larry Bryggman : Walter Cobb | Anthony Peck : Ricky Walsh | Nick Wyman : Mathias Targo | Sam Phillips : Katya | Stephen Pearlman : le docteur Fred Schiller | Kevin Chamberlin : Charles Weiss | Charles Dumas : Agent du FBI Andy Cross |
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Une journée en enfer |
Retour à John McClane |
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Une journée en enfer |
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John McClane, de nouveau séparé de sa femme, est revenu à New York où il s’adonne, semble-t-il, à l’alcool. Mais un matin une bombe explose dans un grand magasin et le correspondant anonyme qui revendique l’attentat exige de jouer à « Jacques a dit » contre John McClane. Les règles sont simples : à chaque énigme que John McClane ne résout pas, une nouvelle bombe explose dans un lieu public ! Dans sa course contre le temps qu’égrène le fou, John McClane est secondé par Zeus Carver, un boutiquier afro-américain. Au terme d’une course aussi absurde que sans fin, John McClane découvre les véritables motivations de celui qui se fait appeler « Simon ». |
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Quelques mots sur |
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Si un film pouvait être contenu dans une figure géométrique, celui-ci le serait dans la droite horizontale. John McClane, poivrot mis à pied, se retrouve au cœur d’une course poursuite contre le temps, avec à ses côtés un boutiquier noir, du nom de Zeus aussi anarchoïsant que lui (1). Et lorsque l’on court contre le temps, ou plus simplement pour arriver dans les délais, le plus court chemin reste la ligne droite : celle d’un pont qui enjambe le fleuve (Image 1), celle qui passe par le cœur de Central Park ou celle que trace, quelques mètres sous terre, un aqueduc. Exit la verticalité de « Piège De Cristal », l’ovoïde de « 58 Minutes Pour Vivre », place à la ligne droite. La ligne droite : celle qu’ils parcourent en voiture ou au trot (Image 3) ; celle où il s’engouffre en camion ; celle que trace un filin entre pont et bateau ; celle que dessine les rames du métro ou que sillonner les hélicoptères… La ligne droite le long de laquelle le « Marcel » douteux (Image 2) de John McClane vire au gris très sale pendant que la chemise très blanche de Zeus se teinte d’une couleur indéfinissable. La ligne droite où les corps se dégradent, suent et saignent. (Images 4-5-7) La ligne droite que forme le convoi de camions chargés d’or et qui amène provisoirement Simon Peter Gruber (Image 6), après avoir emprunté celle que trace le fleuve, dans les bras de la mutique et sanguinaire Katya, pour une pincée d’érotisme (Image 8). Mais toutes les lignes droites ne sont pas équivalentes quant à leur destination. Et si celles de Simon Peter Gruber conduisent à la mort –dont l’instrument est une ligne électrique - où mènent celles que suivent John McClane et Zeus Carver ? A démêler une affaire qui ne les concernait que sous la contrainte. |
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