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Bruce Willis : John McClane | Bonnie Bedelia : Holly McClane | William Atherton : Richard Thornburg | Franco Nero : Le général Ramon Esperanza | Reginald Veljohnson : Le sergent Al Powell | William Sadler : Le colonel Stuart | John Amos : Le major Grant | Dennis Franz : Le capitaine Carmine Lorenzo | Art Evans : Leslie Barnes | Fred Dalton Thompson : Fred Trudeau | Sheila McCarthy : Samantha Coleman | Tom Bower : Marvin | Don Harvey : Garber | Robert Costanzo : Sgt. Vito Lorenzo | John Costelloe : Sgt. Oswald Cochrane | John Leguizamo : Burke | Robert Patrick : O'Reilly | Vondie Curtis-Hall : Miller Vondie | Dru Berrymore : secrétaire du capitaine Carmine Lorenzo | Mark Boone Junior : Shockley | Ken Baldwin : Mulkey |
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58 Minutes pour vivre |
Retour à John McClane |
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58 Minutes pour vivre |
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Alors que l'inspecteur de police John McClane attend que l'avion, à bord duquel a pris place sa femme, atterrisse, il remarque d’étranges allers et venues. Intrigué, il suit deux individus louches et les surprend en train d’installer une bombe. Bien sûr, il les neutralise et alerte les autorités portuaires… malheureusement, celles-ci ne réagissent pas immédiatement et un groupe de terroristes a le temps de neutralier la tour de contrôle de l’aéroport international. Les avions en approche n’ont pas d’autres choix que de tourner en rond au-dessus de l’aéroport ! Entre John McClane et l'ex-colonel de marines Stuart, qui dirige le groupe de terroristes, c’est une lutte à mort qui s’engage, une lutte au cours de laquelle John McClane éliminera tous les activistes, à la solde d’un certain Général Esperanza, et sauvera la vie de Holly… |
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Quelques mots sur |
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Les premières images du second opus de « Die Hard » l’annoncent sans ambiguïté : les corps n’auront que 58 minutes pour survivre. Celui de John McClane ne trouvera son salut qu’au fil d’une interminable dégradation aux accents masochistes (Image 7), qui se doublera d’un lent déshabillage jusqu’à ce qu’apparaissent enfin son « Marcel » (Image 8), symbole de sa virilité tenace. Quant à celui de l'ex-colonel de marines Stuart, partant du nu intégral aux senteurs orientales (Image 1), s’il sait se tenir à distance de la souffrance, il ne parviendra pas à éviter l’embrassement final, outil de libération pour les avions stagnant en hippodrome. Mais reprenons l’histoire au commencement. Tout débute par la verbalisation de la voiture de John McClane, expression métaphorique de l’incompétence tatillonne d’un système superfétatoire (Image 3), car aveugle à l’essentiel, aux agissements inaccoutumés d’individus hors de saison. Dans cette ébauche de décor, l’immanent du regard est affirmé pour ne plus être démenti : John McClane voit ce que les autres ne voient pas ; les avions sont placés en « stack » car ils ne voient rien ; c’est parce qu’aveuglé que l’un d’entres eux se scratche (Image 4) ; et ils ne descendront du Ciel qu’en retrouvant la vue. Mais cette amputation de l’un des cinq sens a aussi une conséquence géométrique : les avions sont stockés sur des trajectoires d’attente qui dessinent dans les cieux un circuit ovoïde. Et ce sera à l’intérieur de ce cirque oblong que John McClane mènera sa lutte, non pas pour sauver l’humanité, mais plus modestement sa femme (Image 2), face à un tenant de l’Ancien Monde (Image 6) , de celui où la lutte anticommuniste justifiait des alliances avec des dictateurs à la tête de cartels de drogue. Pour autant, le piège dans lequel se débat notre héros n’est pas exempt de verticalités, mais dans ce second volet de « Die Hard » elles ne sont plus synonymes d’enfermement. Tout au contraire, elles sont la voie de la délivrance, de la survie des corps (Image 5), de la victoire face au mal. |
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