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| Thomy Bourdelle : L'inspecteur Juve -- Jean Galland : Fantômas / Étienne Rambert -- Tania Fédor : Lady Beltham -- Jean Worms : Lord Beltham -- Georges Rigaud : Charles Rambert -- Anielka Elter : la princesse Sonia Davidoff -- Marie-Laure : la marquise de Langrune -- Gaston Modot : Firmin, le valet de la marquise -- Roger Karl : Bonnet, le président de tribunal -- Maurice Schutz : l'abbé Sicot -- Philippe Richard : Michel, l'adjoint de Juve -- Georges Mauloy : le professeur Gabriel -- Paul Azaïs : le mécano |
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Fantômas |
 Retour à Fantomas |
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Fantômas |
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| Dans son château, la marquise de Langrune est morte étranglée par Fantômas qui voulait lui dérober le portefeuille garni du million de francs. L'inspecteur Juve tente de démasquer le mystérieux tueur. | ||||||||
Quelques mots sur |
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| Paul Fejos (1), qui avait quitté Hollywood pour s’installer à Paris accepte de réaliser cette version de Fantômas à la demande du producteur Pierre Braunberger. Le résultat n’est peut-être pas à la hauteur des espérances de celui-ci (2), mais il n’est pas négligeable pour autant. Le réalisateur organise son film autour de deux parties distinctes. La première, qui occupe trente minutes du film, se déroule dans le château de la marquise de Langrune. Les mouvements de caméra y sont particulièrement soignés et savent créer une atmosphère mystérieuse, qu’amplifie le son diégétique du vent et de la tempête qui sévit dans les alentours. L’exploitation d’inserts sur les poignets de portes ou des mains, ainsi que la liaison dialectique du champ et hors champ insufflent à ce mystère une charge menaçante des plus adroites. (3) La seconde partie, qui brise l’unité de lieu, peut se décomposer en plusieurs moments. • L’inspecteur Juve enquête auprès des terrains d’aviation (4 minutes). L’ensemble est filmé en studio, mais l’insert central d’un véritable aérodrome confère au moment des accents véridiques • L’inspecteur Juve rend visite au professeur Gabriel, à qui il a confié des échantillons de terre afin de les analyser. Il en profite pour lui expliquer, dans un flash-back narratif, comment Fantômas a agi. La scène, si l’on y inclut les instants de vérification dure 4 minute. • Puis nous découvrons la princesse Sonia Davidoff et Fantômas que nous voyons pour la première fois de face avec un masque sur le visage (Images 3 – 4). Il étrangle la princesse, Juve et ses inspecteurs arrivent sur ces entrefaites. Mais la maladresse de la police permet au criminel de fuir. (5 minutes) • Vient enfin l’un des moments forts du film : le grand prix des Nations. Lord Beltham, qui doit participer à la course automobile, reconnait la voix de Fantômas en la personne d’un ami de sa femme. Il tente aussitôt d’aviser Juve. Nous savons que Fantômas va tuer Lord Beltham, mais nous ne savons ni quand ni comment. Et nous espérons qu’il échouera. Les conditions du suspense sont posées. Il durera une dizaine de minutes qui sera emplie, en partie, du vrombissement violent des moteurs tournant à plein régime. • La dizaine de minutes restante est consacrée à la personne de Fantômas. Nous ne l’avions vu que masqué, de dos (Image 5) ou dissimulé sous un chapeau. Nous découvrons en même temps que Juve son visage d’aristocrate souriant (Image 7), mais hautain, visage qui au fil des minutes se pare d’une haine meurtrière (Image 8) 1- Paul Fejos, ou Pál Fejös, né le 24 janvier 1897 à Budapest, Hongrie, mort le 23 avril 1963 à New York, est un réalisateur et scénariste hongrois, naturalisé américain en 1930. (Wikipédia). Il réalisa en 1928 « Solitude » qui connut un immense succès. Fatigué des studios, en 1935 il se tourne vers les documentaires, auxquels il se consacre jusqu’en 1940. En 1941, il abandonne définitivement le cinéma pour devenir anthropologue et travaille comme directeur de recherche à la « Wenner-Gren Anthropological Foundation » 2- « Le scénario d'Anne Mauclair n'était pas très bon, mais le choix de Fejos pour traiter ce type de sujet était une erreur. Ce style de littérature lui était complètement étranger. Il ne comprenait pas très bien ce film » Pierre Braunberger 3- On retiendra les scènes filmées dans le long couloir du château comme particulièrement intéressantes (Image 2) |
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