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Jean Marais : Fantômas, Le Journaliste Fandor -- Louis de Funès : Le Commissaire Paul Juve -- Mylène Demongeot : Hélène Gurn, la photographe -- Jacques Dynam : L'inspecteur Michel Bertrand -- Robert Dalban : Le directeur du Journal -- Marie-Hélène Arnaud : Lady Maud Beltham -- Christian Toma : un inspecteur, moustachu -- Michel Duplaix : un inspecteur, Léon -- Anne-Marie Peysson : La speakerine -- Andrée Tainsy : L'habilleuse -- Yvan Chiffre : Un homme de main de Fantômas -- Jean Minisini : Un homme de main de Fantômas -- Rémy Julienne : cascadeur motos/doublure de Jean Marais (non crédité) -- Jean Sunny : cascadeur voitures/doublure de Jean Marais (non crédité) -- Henri Attal : Un garde du corps de Fantômas -- Dominique Zardi : Un garde du corps de Fantômas -- Raymond Pellegrin : La voix de Fantômas (non crédité) -- Hugues Wanner : Un vendeur de bijoux -- Jacques Berger -- Pierre Collet : Un agent qui arrête le commissaire -- Henri Guégan -- Rudy Lenoir : Le réceptionniste / Le gardien-chef -- Jacques de Lanoye -- Bernard Musson : L'autre agent qui arrête le commissaire -- Gabrielle Doulcet : Une dame au portrait robot -- Gaston Meunier : Un joueur au casino -- Marc Arian : Un invité et un joueur -- Jean-Paul Blonday : Un invité -- André Badin : Un employé de la bijouterie -- Georges Adet : le témoin barbu au portrait robot -- Philippe Castelli : Un agent en faction -- Michel Charrel : Un homme de main -- Jean Blancheur : Un homme au portrait robot -- Marius Gaidon : Un agent -- Albert Daumergue : Un invité à la réception -- Charles Bayard : Le militaire lecteur du journal -- Henri Coutet : Un homme au portrait robot -- Andrès : Un homme au portrait robot -- Jean-Louis Allibert : Le ministre lisant le journal -- Louisette Rousseau : Une lectrice -- Jacques Vandooren : Un homme de main -- André Bézu : Un gardien de prison |
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Fantômas |
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Fantômas |
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Fantômas court toujours, ce qui agace prodigieusement le commissaire Juve, nouvellement décoré, et ceci autant plus qu’il avait annoncé son arrestation imminente. De son côté le journaliste Fandor pense que ce Fantômas est une invention de la Police qui espère grâce à sa fausse arrestation se mettre en valeur. Alors il publie une fausse interview de Fantômas. Vexé, Fantômas kidnappe le journaliste puis dissimulant son visage son les traits de celui-ci, il commet de nouveaux forfaits. Pour le commissaire Juve l’équation apparait dans sa plus grande simplicité Fandor = Fantômas… A mois que Juve n'égale Fantômas… |
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Quelques mots sur |
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Entre deux OSS 117 (1), André Hunebelle se tourne vers une des figures les plus célèbres de la littérature populaire : Fantômas. Espérant, peut-être, réitérer les exploits au box-office du criminel aux mille visages (2), le cinéaste s’adresse à l’un des acteurs les plus en vogue dans les années 60 pour interpréter le rôle central du journaliste Fandor. Et le résultat est à la hauteur de ses espérances puisque le film fait 4,5 millions de spectateurs en salles. Malheureusement pour Jean Marais(3), qui triomphait depuis 1960 dans des films comme Le Bossu (4), Le Capitan (5), Le Capitaine Fracasse (6), Les Mystères de Paris(7) etc., ce film marque peut-être le début d’un certain déclin, du moins dans ce registre cinématographique. En effet, André Hunebelle a introduit un trublion dans la distribution, probablement pour s’assurer du succès populaire en orientant le film vers le continent de la franche rigolade hexagonale. La dégringolade de Jean Marais qui se couple à l’ascension de Louis de Funès (8) peut se lire dans les affiches des trois films qu’André Hunebelle consacre à Fantômas. Pour celui-ci l’affiche réserve une grande part au visage de l’un, pour le second l’espace de chacun sera égal, quant au troisième, Jean Marais aura quasiment disparu de l’affiche… (9) Mais qu’importe les aléas de la gloire et disons quelques mots sur le film. Si Hunebelle fut le cinéaste des triomphes populaires, il ne fut pas celui des inventions ou des innovations. Ce film ne déroge pas aux règles qui furent les siennes tout au long de sa carrière : réduire au minimum les mouvements de caméra ; multiplier les plans fixes avec juste un léger travelling latéral ; abuser des plans frontaux (Images 5-8) et décors de studio (Images 3-4)... Partant de cette misère esthétique, l’œil du spectateur ne peut qu’être rivé sur les acteurs, leur gestuelle, leur mimique, leurs bons mots. Et à ce jeu, Jean Marais ne pouvait rivaliser avec un de Funès à la grimace increvable (Images 2-5-6-7). 1- 1964 : « Banco à Bangkok pour OSS 117 » et 1965 : « Furia à Bahia pour OSS 117 » 2- Les films de Louis Feuillade remplissaient Gaumont Palace, une salle de 6000 places… 3- Jean Marais connut plusieurs périodes dans sa carrière d’acteur. Pour simplifier, disons une période Cocteau et une période Hunebelle. 4- 1960, d’André Hunebelle 5- 1960, d’André Hunebelle 6- 1961, de Pierre Gaspard-Huit 7- 1962, d’André Hunebelle 8- Cette même année sortit Le Gendarme de Saint-Tropez qui assit définitivement la popularité de Louis de Funès. 9- Mais il est vrai que Jean Marais avait déjà partagé l’affiche avec Bourvil. |
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