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John Gavin: OSS 117 -- Margaret Lee: Aïcha Melik -- Curd Jürgens: Le Major -- Robert Hossein: Dr Saadi -- Luciana Paoluzzi: Maud -- Guido Alberti: Farouk Melik -- Renato Baldini -- George Eastman: Karas -- Piero Lulli: Heinrich Van Dyck -- Emilio Messina -- Rosalba Neri: Conchita |
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Pas de roses pour OSS 117 |
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Pas de roses pour OSS 117 |
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Les services de contre-espionnage américain substituent au gangster Chandler leur agent OSS 117 à qui il confie la tâche d’organiser un hold-up à Rome. Le résultat est immédiat, OSS 117 est kidnappé par les sbires du Major, responsable d’une organisation spécialisée dans les crimes politiques. Celui-ci, croyant qu’il est Chandler, lui assigne pour mission d’assassiner le médiateur de l'O.N.U., M. Van Dyck, envoyé au Moyen-Orient pour servir la cause de la paix. Au terme de subterfuges divers, OSS 117 regagnera les USA en compagnie de la fille du commanditaire du Major… |
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Quelques mots sur |
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Les images d’anté générique sont constituées de bandes d’actualités autour de manifestations, d’émeutes et d’assassinats politiques. Elles tentent probablement d’inscrire cette aventure, adaptée du roman de Josette Bruce « Pas de roses à Ispahan », paru aux Presses de la Cité sous le numéro 193 en 1967, dans l’actualité politique mondiale (1). Puis vient une scène sensée se dérouler à Washington et une autre, en quasi parallèle, où nous assistons à un holdup suivit d’une course poursuite, ayant pour cadre les rues de Rome. Et, divine surprise, les acteurs s’expriment tantôt en anglais, tantôt en italien. La suite ne dément pas cette première impression : voilà enfin, sous la direction d’André Hunebelle, un OSS 117 qui s’annonce des plus intéressants. • Les girls sont enfin sexy (Images 1 et 3) • Les méchants redeviennent inquiétants (Images 2 et 4) • Oss 117 a enfin un véhicule digne d’un espion de classe et renommée internationale. (Image 7) • L’esthétique du papier peint semble céder du terrain et les plans frontaux sur les intérieurs de voitures acquièrent une brièveté agréable. Malheureusement, au terme de la première moitié du film tous nos espoirs se sont évanouis. • Les girls, que nous espérions fausses ingénues et sexy, ont cédé la place à une gentille idiote (2) au décolleté en col roulé (Image 6). • Les méchants ont été submergés de bégaiements ou du syndrome de la bande dessinée pour préadolescent impubère (Image 8) • John Gavin (3), venu spécialement des USA sur le tournage, pour incarner un OSS 117 post opération de chirurgie esthétique, manque de combativité face à un Robert Hossein qui sur joue l’indifférence et de polissonnerie devant un sexe faible qui ne rêve que de mariage. Autant dire que si le naufrage de l’espion de notre enfance pro et post pubère reste à venir (4), le navire n’en prend pas moins l’eau. 1- Soulignons que la politique s’efface dès le générique et cède sa place à une « Organisation » à l’apolitisme grand public 2- Margaret Lee naît Margaret Gwendolyn Box le 4 août 1943 en Angleterre. Elle fera carrière en Italie où elle débarque en 1960. Voir http://cinevedette3.unblog.fr/a-propos/159-margaret-lee/ 3- Cet acteur américain a joué entre autres dans « Psychose » et « Spartacus » 4- Voir « OSS 117 Prend Des Vacances » |
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