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Luc Merenda: Hubert Bonisseur de La Bath -- Edwige Feuillère: la comtesse de Labarthe -- Elsa Martinelli: Elsa -- Geneviève Grad: Paulette Balestri -- Norma Bengell: Anne -- Ivan Roberto: un homme -- Rossana Ghessa: Anna -- Joss Morgane: Balestri -- Yann Arthus: Yann -- Tarcísio Meira: le tueur -- Sergio Hingst: Santowski |
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OSS 117 prend des vacances |
Retour à OSS 117 |
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OSS 117 prend des vacances |
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Hubert Bonisseur de la Bath souhaitait prendre des vacances chez sa tante, mais cela n’est du goût de personne. Après avoir été kidnappé, puis libéré, son chef l’expédie à Rio où il est aussitôt victime de plusieurs attentats. Mais qui se cache derrière tous ces déboires ? Un groupe de milliardaires fascistes qui rêve de détruite toute vie à Cuba grâce à des insectes… |
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Quelques mots sur |
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Pierre Kalfon est un producteur qui dans la première moitié des années 70 s’est essayé à la réalisation. Et pour sa première tentative, il a choisi d’adapter le roman de Josette Bruce « Vacances pour OSS 117 » paru aux Presses de la Cité en 1968 sous le numéro 203. Pour le rôle phare de OSS 117, il fait appel à un acteur débutant, Luc Merenda (1), qui apparait pour la première fois à l’écran. Nous voilà prévenus, ces vacances vont sentir la première fois… Dès les images inaugurales, où nous découvrons un attardé mental saluer OSS 117 en se frappant violemment le front, le doute nous envahit. Et, face aux scènes châtelaines qui suivent, nous ne pouvons que penser au début d’un porno de ces années-là. Mais les pensionnaires ne se dénuderont jamais et OSS 117 s’envolera pour Rio. Changement de décor, changement de ton : place aux images promotionnelles pour un tourisme exotique. A son arrivée sur place, notre héros est accueilli par une actrice extravagante qui finira sa nuit en sa compagnie pour un bain de minuit (2). Vient ensuite le tour d’une jeune autochtone déjà infidèle à son fiancé de plonger dans les flots obscurs de l’océan (3). Et là, deux surprises attendent le spectateur : • Le réalisateur glisse un texte au milieu des images de sable chaud, façon JL Godard en perte d’imagination (4) • La femme a quitté son maillot de bain alors qu’OSS 117 l’a pudiquement gardé (5). Au terme de cette longue, très longue, scène, qu’agrémente une lutte à main nue style sumo, et de quelques autres mésaventures, l’esthétique filmique dérape de nouveau. Exit les cadrages rapides et souvent maladroits, bonjour les inserts : • Les personnages évoquent un certain Balestri et nous le voyons brièvement à l’écran. • Les personnages évoquent une certaine Paulette Balestri et nous la voyons plusieurs fois à l’écran. (6) • Paulette ! Paulette ? Ne serait-ce une Française ? Et nous avons droit à une musique d’accordéon. Vous l’aurez compris, ces vacances d’OSS 117 sont un véritable naufrage d’où rien ne mérite d’être sauvé… même pas le jeu des acteurs… et surtout pas leur diction aux accents de patronage. 1- Cet acteur a joué dans une quinzaine de films, dans des rôles beaucoup moins calamiteux. En particulier sous la direction de Sergio Martino 2- Images 1 et 2 3- Images 3 4- Image 4 5- Image 5. Notons la rougeur du maillot de OSS 117. Serait-ce la marque de choix politiques ? On pourrait le penser à la lecture de l’intrigue. En effet, OSS 117 se range dans le camp des castristes contre les fascistes. Mais nous sommes en 1970… depuis les choses ont bien changé. 6- Image 7. Quant à l’image 8, elle illustre probablement son état d’esprit… |
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