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Kerwin Mathews: Clint de la Roche -- Sylvia Sorrente: Lily Dumont -- Jean Yanne: Billette -- Armand Mestral: Le commissaire -- Fernando Rey: Marco Demoygne -- Edmond O'Brien: Ricco Barone -- Olga Bergamonte -- Luis Davila: Steve Heller -- Franco Fabrizi: Ramon -- Christian Kerville: Paul -- Maria Latour: Tania -- Yvette Lebon: Claudia -- Folco Lulli: Rico Barone -- Alvaro de Luna: Jean -- José Martin: Manuel -- Pierre Massimi: Louis -- Albert Michel: le vigile -- Emilio Rodriguez: le directeur de la banque -- Alain Saury: Vincento |
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Le vicomte régle ses comptes |
Retour à OSS 117 |
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Le vicomte régle ses comptes |
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Des malfaisants ont vidé les coffres Banque Mondiale de Dépôts de Paris. Le patron de l'Internationale Assurance de New York, qui doit régler l'indemnité, charge le vicomte Clint de la Roche de retrouver le butin. Mais une autre personne s’intéresse à ce vol : le mafieux sicilien Rico Barone. Car dans les coffres il y avait aussi une grosse quantité de drogue lui appartenant. Et voilà le vicomte au service de deux employeurs... |
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Quelques mots sur |
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« Le vicomte règle ses comptes » est ordinairement considéré comme faisant partie de la série des OSS 117 pour deux raisons : il s’agit de l’adaptation du roman de Jean Bruce « Bonne mesure » paru dans la collection un Mystère des Presses de la cité ; le héros est campé par Kerwin Matthews qui a été deux OSS 117. Ce film, une histoire de gangsters, présente peu d’originalité filmique. Il obéit à la règle qui veut que le déroulement de l’intrigue soit rythmé par des échanges de coups-de-poing destructeurs de mobilier et quelques mitraillages et explosions (1). On y voit évoluer un Jean Yanne désabusé et fumeur de cigare dans le rôle de l’assistant du Vicomte. Mais l’attention du spectateur est bien plus captivée par le numéro de strip-tease esthétique (Images 1 et2) de Sylvia Sorrente (3) qui interprète une danseuse vedette du Crazy Horse. « Le vicomte règle ses comptes » ne constitue donc pas un film qui mériterait une attention particulière s’il n’avait été réalisé par Maurice Cloche (4) qui après la guerre s’était spécialisé dans la biographie des grandes figures de la charité chrétienne (5), ce qui lui valut le qualificatif de cinéaste catholique officiel. Mais cela ne l’empêcha pas de se tourner, par la suite, vers la série B avec « Coplan, agent secret FX18 » (1964) ou « Baraka sur X13 » (1965). Et cette grande figure du catholicisme n’a pas hésité, comme on peut le constater ici, à exploiter toutes les ficelles de la polissonnerie, y compris les gifles et autres mauvais traitements à l’égard du deuxième sexe (Images 3 et 6). Comme quoi, tous les chemins ne mènent pas à Rome (6) 1- Mais il faut souligner un fait nouveau dans ce genre de film : la présence de gadget électronique, même si l’utilisation du laser relève du gag 2- Il s’agit du treizième film de Jean Yanne. Et peut-être a-t-il pressenti qu’il n’avait rien à attendre de lui… 3- Née le 3 juillet 1941, elle tourne dans 12 films, parfois en topless, comme dans « Danza macabra » de Antonio Margheriti en 1964. Ce film semblerait être son dernier. 4- Il réalise son premier film, « Ces dames aux chapeaux verts », une comédie sentimentale, en 1937. 5- Par exemple : « Monsieur Vincent » (1947) ; « Le docteur Laënnec » (1948) ; « Moineaux de Paris » (1953) etc 6- Pour son dernier film, Maurice Cloche revient à la religion avec « Mais toi, tu es Pierre », retraçant la vie de l'apôtre |
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