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Sean Flynn... Captain Art Smith -- Marika Green... Monika Latzko -- Terry Downes... Sgt. Gruber -- Marc Michel... Captain Kevin Gray -- Dennis Berry... Lt. Dan -- Bernard Meusnier... Lt. Ángel McIlhemy -- Peter Gayford... Mr. Brown -- Andrea Aureli... Ta-Chouen (comme Andrew Ray) -- Jessy Greek... Ten-Sin -- Trudy Connor... Tchin-Saw -- William Brix... Cpt. Kafir -- Foun-Sen... Hsi-Houa -- Ismail Boss... Gang Member -- Lim Hong Chin... Lim, Ta-Chouen Boy -- See Fon... Hsi-Houa -- Rahaman Hamid... Enfant -- Russeley... Ahmad, Paradise Hotel Boy |
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Cinq gars pour Singapour |
Retour à OSS 117 |
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Cinq gars pour Singapour |
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Après l'enlèvement de vingt "Marines" de la VIe flotte US lors d'une escale à Singapour. Les services secrets américains envoient sur place le jeune Art Smith, ainsi que quatre autres volontaires, afin de mener l'enquête. |
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Quelques mots sur |
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« A Singapour, des Marines disparaissent de curieuse façon. Pourtant, rien n'est plus difficile que de faire disparaître définitivement un corps. A plus forte raison, dix-sept... Le meilleur moyen de savoir ce qui se passe est de se jeter dans la gueule du loup, préconise Hubert Bonisseur de La Bath, qui ne croyait pas si bien dire... » Tel est la présentation du roman de Jean Bruce « Cinq gars pour Singapour », publié en 1959 sous le numéro 477 de la collection Un Mystère des Presses de la Cité. Pourtant dans l’adaptation cinématographique OSS 117 a cédé sa place à Art Smith. La raison en est simple : Toublanc-Michel n’avait pas obtenu les droits sur le roman, d’où cette modification… (1). Pour le reste, le film semble fidèle au roman. Toublanc-Michel, après des études d’architecture, arrive au cinéma en tant qu’assistant-réalisateur et travaille avec des cinéastes aussi différents qu’André Hunebelle (1), Jacques Demy (2), Agnès Varda (3) et Jean-Luc Godard (4). Et par chance, il semble avoir retenu un des préceptes de la Nouvelle Vague, puisque la plus grande partie du film est tournée en décors naturels, ce qui vaut certes des images pittoresques sur une misère exotique, mais évite les célèbres plans frontaux d’Hunebelle. Pour le reste, toutes choses restant égales par ailleurs, le schéma narratif déroge très peu aux règles en vigueur : après la journée vient la nuit ; après la virée en ville (Images 1 - 2) viennent les scènes de cabaret et les inévitables bagarres (5), ainsi qu’un érotisme pour touriste soft (Images 3 - 6). Viendra ensuite le temps de l’angoisse avec la découverte de l’atroce vérité (Images 7 - 8) et les faciès menaçants. Notons pour finir que le rôle d’Art Smith avait été confié à Sean Flynn (6), le fils d'Errol Flynn, peut-être dans l’espoir d’assurer une meilleure diffusion du film au plan mondial. Celui de la girl avait été distribué à Marika Green, actrice franco-suédoise (7) que nous avions aperçue dans le rôle de Jeanne dans « Pickpocket » (1959), de Robert Bresson et appréciée dans celui de Bee dans « Emmanuelle » (1974), de Just Jaeckin 1- « Les trois mousquetaires » (1953), « L'impossible Monsieur Pipelet » (1955), « Mannequins de Paris » (1956) 2- « Lola » (1961) 3- « Cléo de 5 à 7 » 4- « Vivre sa vie: Film en douze tableaux » (1962), « Masculin féminin: 15 faits précis » (1966) 5- Toublanc-Michel introduit une scène de bagarre peu commune entre des strip-teaseuses et les Marines (Images 4 et 5) 6- Sean Leslie Flynn est un acteur et photojournaliste américain né le 31 mai 1941 à Los Angeles (États-Unis), porté disparu le 6 avril 1970 dans le Kampong Cham (Cambodge), et vraisemblablement tué en 1971 par ses ravisseurs (Wikipédia) 7- Suédoise !!! Phénoménal phantasme sexuel dans les années pré-68 que le dossier de presse de ce film exploite jusqu’à la corde. |
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