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Jean Poiret ... Inspecteur Jean Lavardin || Caroline Beaune ... Evelyne || Jacques Brunet ... Albert Lemarchand || Rosine Cadoret ... Louise Lemarchand || Riccardo Cucciolla ... Serge Orzyck || Italo Dall'Orto ... Le directeur de l'hôtel || Albert Dray ... André || Franco Interlenghi ... Ruggero Anello || Christiane Minazzoli ... Claire || Serge Nicolai ... Angelo || Amy Werba ... Caroline || Guido d'Avino || Peter Boom ... Le chauffeur (comme Peter John Boom) || Andrea Di Bari (comme Andrea De Bari) || Thomas Chabrol ... Jean-Alain Page |
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Maux croisés |
Retour à Claude Chabrol |
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Maux croisés |
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L’inspecteur Lavardin travaille maintenant à INTERPOL. Et c’est parce qu’il enquête sur les activités d’Anello qu’il séjourne dans la petite station thermale de Montecatini. Mais voilà que débarquent dans ce terme les finalistes d’un jeu télévisé, la femme d’Anello, un écrivain de polar, et sa secrétaire. Lavardin enquêtait sur monsieur Anello et c’est sur le cadavre de sa femme qu’il trébuche avant de découvrir celui du gagnant du jeu télévisé. |
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Quelques mots sur |
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Le succès des deux films que Claude Chabrol consacre à l’inspecteur Lavardin, personnage créé par Dominique Roulet (1), explique probablement que TF1 ait « commandé » ces « Dossiers secrets de l'inspecteur Lavardin ». Cette série de quatre téléfilms de 90 minutes est coscénarisée par Dominique Roulet et deux épisodes sont réalisés par Claude Chabrol, les deux autres par Christian de Chalonge (2). Dans cet épisode de la série, l’inspecteur Lavardin dépend toujours de sa propre autorité et manie comme par le passé la gifle et une ironie. Il ajoute à sa palette le don de revêtir des identités farfelues comme marchand de chaussure ou curiste, « arthrose, insomnie, infection en tout genre ». Si à la différence de « L'Escargot Noir » son apparition n’évoque pas le western, elle n’en demeure pas moins humoristique (3). Tout comme l’est celui que pose Chabrol sur l’univers des jeux télévisés (4). Vague agent d’Interpol, Lavardin enquête en Italie. Mais pour autant, il n’évolue pas en terre inconnue. Dès son arrivée aux termes, il croise une vieille connaissance : André (5) (Image 2). Brusquement, nous réalisons que nous non plus nous ne sommes pas en terre inconnue. Et que le comportement de Lavardin évoque celui de Loupiac (1). Alors une question s’impose à nous. Lavardin, cet inspecteur qui ne parle jamais de lui, et le brigadier Loupiac seraient-ils une même et seule personne ? Qui sait ? Et cette question en induit une autre, bien plus essentielle. Qu’est-ce qui justifierait qu’intrinsèquement « Maux Croisés » soit un téléfilm et non pas un film ? Peut-être la durée ? Mais il aurait suffi d’une dizaine de minutes de plus… (Image 5 et 6 ?) Peut-être la quasi-absence de sang ? Mais il aurait suffi de quelques plans de plus… (Image 7) Peut-être l’absence de nues ? Mais il aurait suffi d’une chemise de nuit défaite… (Image 3) Mais peut-être convient-il de chercher du côté de l’intrigue, de sa complexité. Du fait que la caméra de Claude Chabrol colle à celle-ci, qu’elle ne s’en éloigne jamais, qu’elle ne prenne jamais son envol vers les contrées qu’elle aime à explorer sur grand écran. (Image 8) 1- Auteur de polars et scénariste, il a réalisé en 1992 « L'Œil écarlate » avec Jean-Louis Trintignant. Un matin de septembre, au Pas-du-Loup, on retrouve le corps de Don Juan près de la voie ferrée. Il se serait en apparence suicidé, mais si oui, pourquoi ? C'est ce que va tenter d'éclaircir le commissaire René Montijoux au cours d'une enquête qui ne durera que quelques jours. 2- Réalisateur français né le 21 janvier 1937, il obtient en 1979 le César du meilleur film et du meilleur réalisateur pour L'Argent des autres 1978, la crise s'éternise dans les entreprises. Cadre sérieux dans une grande banque, Henri Rainier (Jean-Louis Trintignant) est licencié sans ménagements. Et s'il n'était que le bouc émissaire d'une vaste manigance? Son enquête commence. Il s'avère qu'il a dû consentir, en tant que fondé de pouvoir, des prêts importants à un homme d'affaires entreprenant, mais sans véritable assise financière, et ce en dépit de l'avis défavorable qu'il a formulé concernant ces engagements. 3- Lavardin se fait enduire le corps de boue (Image 1). Lorsqu’il se relève, il semble revêtu d’une armure. Faut-il penser à un chevalier ? 4- Le finaliste du jeu Hiéroglyphe, sorte de « chiffres et des lettres », est retrouvé assassiné. Qu’importe la direction de la chaîne fait venir de Paris la demi-finaliste. Show must Go on 5- André était barman dans « Poulet au vinaigre » 6- Il s’agit du personnage que campe Jean Poiret dans le film de Jean-Pierre Mocky « La Grande Frousse » ou « La Cité de l'indicible peur » Ce film qui réunit une foule d’acteurs (André Bourvil, Véronique Nordey, Francis Blanche, Jean-Louis Barrault, Jacques Dufilho, etc) narre sur un ton humoristique la bien étrange histoire imaginée par Jean Ray : « L'inspecteur Simon Triquet est à la recherche d'un faussaire évadé, Mickey le Benedictin. Son enquête le conduit à Barges, village d'Auvergne, ou il découvre le comportement bizarre des habitants. La présente d'une bête, surnommée "la Bargeasque", que Saint-Urodele aurait décapitée au Moyen-Age, sèmerait la terreur dans la région... » |
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