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Danièle Barraud : Suzon || Jeanne Pèrez : La vestiaire || Claude Berri : André || Jean-Claude Brialy : Arthur || Jean-Pierre Cassel : Raymond || Claude Rich: Armand || Jacques Charrier : Antoine || Claude Chabrol : Le pharmacien || Sacha Briquet : Harry || Jean-Claude Massoulier : Pierre || André Josselin : Yvan || Bernard Papineau : Albert || Michel Benoist : Georges || André Chanal : Jacques || Serge Bento : Jean |
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Les Sept Péchés capitaux |
Retour à Claude Chabrol |
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Les Sept Péchés capitaux |
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L'avarice : un groupe de polytechniciens rêvent d'une nuit d'amour avec Suzon, dont les tarifs sont vertigineux. Pour réunir la somme nécessaire, il organisent une loterie qui profitera à l'heureux gagnant... | ||||||||
Quelques mots sur |
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Dans le christianisme, « Les sept péchés capitaux » correspondent aux fautes dont découlent toutes les autres. Mais, cette religion est ainsi faite, que l’adjectif « capital » n’est pas en rapport avec gravité, ce qui explique qu’à la liste de ces péchés il manque le meurtre ! La colère, l'envie, la paresse, la luxure, l'orgueil, la gourmandise et l'avarice constitueraient ces vices capitaux, mère de tous les crimes. Quoi qu'il en soit, ils constituent les titres des sept sketches autour desquels s’organise ce film. En ce qui concerne l’épisode réalisé par Claude Chabrol, l'avarice, le ton est, à l’image du sujet, léger et humoristique. D’évidence, le réalisateur (1) n’a pas considéré que cette faute méritée d’être voué aux feux de l’enfer, aussi s’est-il contenté de l’illustrer de quelques plongé verticales, de scènes de foule parisiennes et nocturnes ou de réunions en amphithéâtre d’étudiants en émoi sexuel. Quant au dénouement, qui illustre l’avarice, son cynisme pourrait se résumer par cet adage : « tout travail mérite salaire » Notons avant de conclure, d’une part la liste des autres réalisateurs qui se sont joints à ce film : Philippe de Broca pour « la Gourmandise », Jacques Demy pour « la Luxure », Sylvain Dhomme pour « la Colère », Jean-Luc Godard pour « la Paresse » (2), Edouard Molinaro pour « l’Envie » et Roger Vadim pour « l’Orgueil » Et d’autre par le fait que ce thème semble avoir inspiré au-delà du raisonnable puisque ce sont deux autres films (3), un roman (4), opéra-ballet (5) et une pièce de théâtre (6), qui l’ont repris… et une émission de télévision présentée par Julien Courbet. 1- Claude Chabrol toujours espiègle fait une apparition dans la scène du drugstore. 2- Eddie Constantine, probablement au sortir d’un tournage de Lemmy, est abordé par une starlette (Nicole Mirel) qui l'amène chez elle avec les intentions de lui offrir son corps en échange d’un rôle. Mais la paresse du héros est telle que la morale sera sauve… 3- Les Sept Péchés capitaux, film à sketches franco-italien (1952) d'Yves Allégret, Claude Autant-Lara, Eduardo De Filippo, Jean Dréville, Georges Lacombe, Carlo Rim et Roberto Rossellini Les Sept Péchés capitaux, film à sketches belge (1992) de Beatriz Flores, Frédéric Fonteyne, Yvan Le Moine, Geneviève Mersch, Pierre-Paul Renders, Olivier Smolders et Pascal Zabus 4- Les Sept Péchés capitaux, roman-feuilleton d'Eugène Sue paru entre 1847 et 1852. 5- Les Sept Péchés capitaux, opéra-ballet de Bertolt Brecht 6- Les Sept Péchés capitaux, pièce de théâtre composée de sept textes écrits par Jean-Paul Alègre, Jean-Marie Besset, Jean-Claude Grumberg, Victor Haïm, Pierre Notte, Jean-Michel Ribes |
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