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| Ludivine Sagnier : Gabrielle Deneige, présentatrice météo ||| Benoît Magimel : Paul Gaudens, héritier des laboratoires Gaudens ||| François Berléand : Charles Saint-Denis, écrivain à succès, ancien Goncourt ||| Mathilda May : Capucine Jamet ||| Caroline Sihol : Geneviève Gaudens, la mère de Paul ||| Marie Bunel : Marie Deneige, la mère de Gabrielle, libraire ||| Valeria Cavalli : Dona Saint-Denis, la femme de Charles ||| Étienne Chicot : Denis Deneige, l'oncle de Gabrielle ||| Clémence Bretécher : Joséphine Gaudens, la sœur de Paul ||| Jérémie Chaplain : Franck ||| Thomas Chabrol : Maître Lorbach, avocat de la famille Gaudens ||| Jean-Marie Winling : Gérard Briançon ||| Hubert Saint-Macary : Bernard Violet ||| Didier Bénureau : Philippe Le Riou, le patron de Gabrielle à la télé ||| Édouard Baer : Lui-même ||| Sandra Rebocho ||| Emmanuel Booz : Alban |
907 lectures |
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La Fille coupée en deux |
 Retour à Claude Chabrol |
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La Fille coupée en deux |
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| Gabrielle Deneige, madame météo sur une chaîne de télévision lyonnaise, éveille la curiosité du célèbre écrivain, Charles Saint-Denis. Quelques rendez-vous plus tard, elle tombe aveuglément amoureuse de l’écrivain. Mais au même moment Paul Gaudens, un riche héritier tombe éperdument amoureux de Gabrielle Deneige. Le temps passant et l’intérêt de Charles Saint-Denis pour la jeune et pétillante Gabrielle s’étant émoussé, celle-ci se retrouve bien seule et c’est au Portugal qu’elle propose à Paul de l’épouser. |
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Quelques mots sur |
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| Derrière la mèche, qui retombe sur l’œil, évolue un héritier désoeuvré, parfois suivi de sa mère raide et vieille France. Derrière sa barbe de quatre jours, un écrivain ancien un prix Goncourt affiche sa modeste autosatisfaction aux deux femmes qui l’entourent. Ils appartiennent au même univers, mais ils évoluent sur deux planètes parallèles. Si le spectateur perplexe s’interroge parfois sur le mystère des titres de certains films, il conviendra que celui de ce métrage relève de la clé cryptographique. La fille coupée en deux, certes la fille, mais aussi le deux ; et c’est ce nombre qui organise bien l’intrigue et une grande part de l’esthétique par sa présence visuelle (Images 2-3-5). Deux mondes distincts : l’industrie et les lettres ; et Charles Saint-Denis, écrivain à succès qui partage sa vie entre deux femmes (Image 1), la sienne pour la vie privée et son attachée de presse pour la vie publique, qui se révèle elle aussi coupé en deux puisqu’elle se divise en prestations publiques et d’autres bien moins avouables, qu’il partage avec son attaché de presse. Deux sera aussi le diviseur qui scindera sa vie privée. Mais pour que ce deux existe, il fallait la fille, ex-présentatrice de la météo sur une chaine de télévision locale, que professionnellement tout le monde s’arrache, que remarquent Charles Saint-Denis et Paul Gaudens, héritier des laboratoires Gaudens. De ces deux hommes, c’est celui qui a probablement le double de son âge qu’elle aimera et qui la plongera dans une double vie, celle des apparitions télévisuelles et celle des parties fines (Image 4), entre notables de bonne compagnie. Mais c’est Paul Gaudens qu’elle épousera lui offrant son temps et sa vie publique, sans cesser pour autant de penser à Charles Saint-Denis (Images 6-7). Coupé en deux, elle le sera, entre désirs et réalités, rêves et illusions d’un prestidigitateur (Image 8) |
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