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Benoît Magimel : Philippe Tardieu ||| Laura Smet : Senta ||| Aurore Clément : Christine ||| Bernard Le Coq : Gérard ||| Solène Bouton : Sophie ||| Michel Duchaussoy : le clochard ||| Suzanne Flon : Mme Crespin ||| Eric Seigne : Jacky ||| Pierre-François Dumeniaud : Nadeau ||| Anna Mihalcea : Patricia ||| Philippe Duclos : le capitaine ||| Thomas Chabrol : le lieutenant Laval ||| Isolde Barth : la mère de Senta ||| Mazen Kiwan : Pablo |
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La Demoiselle d'honneur |
Retour à Claude Chabrol |
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La Demoiselle d'honneur |
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Au mariage de sa sœur ainée, Philippe rencontre Senta, une jeune fille probablement affabulatrice, mais qui le fascine et dont il tombe éperdument amoureux. Quand Senta exige, comme preuve d'amour, que chacun tue quelqu'un pour l'autre, il croit à une blague… et par jeu, il s’attribue le meurtre d’un clochard que Senta déteste. Mais quelques jours plus tard, Senta lui annonce qu’elle a tué l’homme qui s’était moqué de sa mère. |
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Quelques mots sur |
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Philippe, vit une vie rangée, comme une livre dans une bibliothèque à l’ordonnance parfaite, comme coincé entre sa mère, coiffeuse à domicile, prête à s’enflammer pour le premier soupirant de passage, et ses deux sœurs pour qui il a longtemps représenté l’autorité paternelle. Philippe partage son temps entre son travail de commercial rusé dans une entreprise de sanitaires et sa famille avec laquelle il a toujours vécu, en banlieue nantaise. Mais l’ordonnancement de la vie de famille va changer. La sœur aînée de Philippe se marie et quitte le toit familial pour s’installer avec son époux, un secrétaire de mairie à la libido débordante. Et dans sa chambre d’enfant, qu’il n’a jamais quittée, Philippe n’aura plus qu’un buste de femme pour se souvenir des temps jadis… Et la vie de Philippe bascule. Brusquement les portes de l’euphorie s’ouvrent comme par enchantement. Senta, la demoiselle d’honneur au mariage de sa sœur, par une nuit d’orage s’offre à Philippe. Et il pénètre dans l’univers inconnu de l’amour charnel, qui se terre dans la cave d’une demeure pour partie abandonnée, où un couple valse perpétuellement à l’étage. Chaque instant de la vie de Philippe devient un moment d’enchantement, certes un de ces moments dont il faut se tenir à distance de peur qu’ils ne soient qu’oniriques, mais un de ces moments qui se dégustent avec émerveillement. Et qu’importe que le septième ciel se tienne au sous-sol, qu’il soit jonché d’affabulations et de cadavres, y compris dans le placard ? Pour rien au monde Philippe n’abandonnerait ce lieu de douce folie, pour rien au monde Philippe ne reviendrait à la vie rangée qu’il vivait. Et le vertige de l’amour balaie la vie de Philippe. |
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