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Michel Serrault : Victor ||| Isabelle Huppert : Betty ||| François Cluzet : Maurice ||| Jean-François Balmer : Monsieur K ||| Jean Benguigui : Le gangster ||| Jackie Berroyer : Chatillon ||| Henri Attal : Le vendeur grec ||| Thomas Chabrol : L'employé suisse ||| Marie Dubois : Dédette ||| Mony Dalmès : Signora Trotti ||| Eric Bonicatto : Un délégué ||| Pierre-François Duméniaud : Un délégué ||| Greg Germain : L'homme bavard ||| Nathalie Kousnetzoff : La femme blonde ||| Pierre Martot : Un délégué ||| Yves Verhoeven : Le pickpocket ||| Emmanuel Guttierez : Le barman du Park Hotel ||| Gunther Germain : l'ami du bavard ||| Maurice Debranche : le chauffeur de taxi à la Guadeloupe ||| Stefan Witschi : le maître d'hôtel en Suisse ||| Rodolphe Ittig : le dentiste belge ||| Dodo Deer : le dentiste hongrois ||| Barbara Magdalena Ahren : la femme du dentiste hongrois ||| Alexander Seibt : l'employé du télésiège ||| James Hauduroy : le barman de l'hôtel Waldhaus ||| Elie Axas : l'hôtesse de l'air ||| Gilbert Laumord : le grand noir ||| Yvon Crenn : un mafieux ||| Brygida Ochaim : la danseuse ||| Philippe Dana : un congressiste |
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Rien ne va plus |
Retour à Claude Chabrol |
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Rien ne va plus |
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Victor a soixante ans, Betty, la moitié de son âge. Ils forment un couple insolite, aux rapports incertains qui sillonnent la France à bord de leur camping-car, escroquant les uns et les autres sans jamais être inquiétés, car ils savent rester modestes. Mais cette modération ne semble plus convenir à Betty. Elle projette de subtiliser à son amant la mallette contenant 500 millions de dollars appartenant à la mafia et qu’il doit convoyer jusqu’aux Caraïbes… |
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Quelques mots sur |
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Leur association de malfaiteurs fonctionne à merveille. Betty appâte le gogo en lui faisant miroiter mille galipettes friponnes (Image.1) Mais en guise de septième ciel, c’est dans les bras de Morphée qu’échoit le pigeon. Tels de petits artisans consciencieux et économe, le duo d’escroc quitte les lieux de leur forfait en camping-car en n’emportant qu’une moitié du butin. Tel un modeste artisan du cinéma, Chabrol propose aux spectateurs une petite comédie aux accents loufoques qui fait fi de la vraisemblance et ne prétend à rien d’autre qu’à amuser, mais qui s’honore d’un casting prestigieux et d’une construction rigoureuse. Ainsi, après le prologue, où le spectateur découvre le duo Isabelle Huppert-Michel Serrault aux prises avec Jackie Berroyer campant un quelconque VRP, vient le temps de la Suisse enneigée, du voyage en avion vers une Guadeloupe ensoleillée et des duos incertains. Durant ce moment central du métrage, qui voit des valises changer de mains, le spectateur ne sait plus avec qui, de Michel Serrault (Image 2) ou de François Cluzet (Image 3), Isabelle Huppert fait équipe. François Cluzet disparu d’atroce façon (Image 4), l’incertitude s’amplifie lors du face à face Isabelle Huppert-Michel Serrault Jean-François Balmer - Jean Benguigui (Image 5), sans que l’on puisse déterminer avec assurance qui manipule qui (Images 6-7)… comme dans certains jeux de hasard qui se conclut par un « rien ne va plus » du croupier parfois truqueur. 1 Notons que chacun de ces trois moments s’ouvre ou se referme sur une tirade sibylline Le prologue se conclut sur un « On se fait un peu chier quand même » marmonné par Michel Serrault « Nous sommes obligés de changer de genre » salut l’inquiétante arrivée de Jean-François Balmer |
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