Claude Chabrol - Les Bonnes Femmes - - sur le site RayonPolar


Les Bonnes Femmes



Les Bonnes Femmes -

1960
Claude Chabrol

• Bernadette Lafont : Jane || • Stéphane Audran : Ginette || • Clotilde Joano : Jacqueline || • Lucile Saint-Simon : Rita || • Mario David : André Lapierre, le motocycliste || • Ave Ninchi : Madame Louise, la caissière || • Jean-Louis Maury : Marcel, le jeune play-boy || • Albert Dinan : Albert, le vieux play-boy || • Sacha Briquet : Henri, le fiancé de Rita || • Claude Berri : André, le jeune soldat || • Pierre Bertin : Monsieur Belin, le patron du magasin || • Serge Bento : le livreur || • Karen Blanguernon : la fille au bal || • Dominique Zardi : Charly Boston, le chef d'orchestre || • Liliane David : une fille à la piscine || • Jean Barclay || • Charles Belmont || • Gabriel Gobin : le père d'Henri (sous le nom de Gabriel Gobain) || • Philippe Castelli : le régisseur || • Claude Chabrol : un baigneur || • France Asselin : la mère d'Henri || • Dolly Bell || • Simone Landry || • Louison Roblin || • Charles Bayard || • Henri Attal || • Laszlo Szabo
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Les Bonnes Femmes
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Les Bonnes Femmes
Synopsis

Quatre vendeuses, qui travaillent dans un magasin d'électroménager, attentent 19 heures pour vivre leurs rêves.
Ginette chante, en cachette de ses amies, dans un music-hall.
Jane, dont le fiancé est sous les drapeaux, ne recule pas devant une partie à trois.
Rita se prépare au mariage
Quant à Jacqueline, qui ne songe qu’à l’amour, elle croit le rencontrer en la personne d’un inconnu...

Quelques mots sur
Les Bonnes Femmes

Pour son quatrième film, le réalisateur braque sa caméra cynique et ironique vers les classes populaires et plus précisément vers le milieu des vendeuses, des bonnes femmes, comme l’annonce le titre.
Le film s’ouvre sur un long moment de la nuit parisienne. Deux hommes, aux intentions explicites, accostent deux jeunes femmes et les invitent à prendre place à bord de leur voiture. Et la fête aux accents salaces (1) va battre son plein jusqu’au moment où l’une des filles quitte le groupe. La suite est un modèle de suggestion et a sûrement valu au film une interdiction au moins de dix-huit ans.
Qui sont ces personnages que nous avons observés, dans leur frasque, durant une vingtaine de minutes ? Nous ne l’apprenons qu’après un raccord sur une porte qui se ferme sur une partie à trois et une autre qui s’ouvre sur un visage défait. (2)
Et après un plan sur une pendule publique qui indique neuf heures, les jeunes femmes, dont nous avions suivi la nuit, enfilent des blouses de vendeuses. Car ici c’est l’habit qui fait la femme. Décolleté généreux pour femme facile ; chemisier strict pour future épouse ; manteau boutonné pour fiancée prude ; robe à paillette pour chanteuse de cabaret ; blouse pour toutes entre neuf heures et 19 heures avec une pose entre douze et quatorze heures.
A chaque heure son vêtement à chaque vêtement son heure, puisqu’elles doivent mettre leurs rêves et leurs espoirs (3) entre parenthèses (4) à l’image de leur corps qu’elles effacent sous la blouse.
Vient enfin le moment de la piscine, l’instant où les corps s’ébattent dans l’eau… moment central du film, qui le contient et le résume. Tous les protagonistes du film se retrouvent là, dans le bain de la vie (5). Les naïves et les prédateurs, les machistes et, peut-être, les futures féministes… mais, quoi qu’il en soit, se sont les hommes qui jettent les femmes dans le bain et qui tentent, par jeu, de les entrainer au fond (6)… et le gentil sauveur se révélera être le plus dangereux de tous (7).

1- Albert et Marcel hurlent sur le boulevard Lenoir « A nos quéquettes, petites Parisiennes ! »

2- Porte qui se ferme, porte qui s’ouvre sur des lieux différents, sur des vies différentes. Des doubles vies comme celles de Ginette qui chante, en cachette de ses amies, dans un music-hall. Double vie, double visage, comme le suggère le reflet Jane de dans un écran TV (image 4)

3- Jacqueline se demande « Est-ce que les hommes nous espèrent autant que nous ? ». Mais la réponse qu’elle obtiendra ne sera pas celle qu’elle espérait…

4- Les parenthèses, ouvrante et fermante, sont présentes à l’écran au travers des plans sur des pendules indiquant neuf heures puis 19 heures, mais aussi par les scènes symétriques où les vendeuses enfilent la blouse puis la quitter lorsque tombe la nuit.

5- Dans un entretien avec Jean Douchet, Claude Chabrol parle de cette scène comme d’une métaphore de l’existence.

6- Probablement pour souligner la dureté de la vie pour ses femmes guidées par les illusions, Chabrol alterne des images en surface avec des plans sous l’eau où l’on observe les efforts de Jacqueline pour échapper à la noyade.

7- Image 8

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