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Michel Blanc : Corentin Calvez || Jacques Dufilho : Alain, le grand-père || Bernadette Le Saché : Anne-Marie, la mère || François Cluzet : Pierre-Alain, le père || Ronan Hubert : Pierre-Jacques à 7 ans || Armel Hubert : Pierre-Jacques à 11 ans || Paul Le Person : Gourgon, le facteur || Pierre Le Rumeur : le conteur || Dominique Lavanant : Marie-Jeanne, la sage-femme || Bernard Dumaine : le député Le Bail || Michel Robin : le marquis || Pierre-François Duméniaud : le cousin Jean || Jacques Chailleux : Jeannot |
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Le Cheval d'orgueil |
![]() Retour à Claude Chabrol |
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Le Cheval d'orgueil |
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Un vieil homme se souvient de son enfance en pays bigouden, entre le début du XXe siècle et la fin de la Première Guerre mondiale. Pierre-Alain rencontre Anne-Marie ; il est valet de ferme et s’occupe plus particulièrement des chevaux. Leur mariage est une parenthèse de trois jours dans leur lutte incessante contre la pauvreté. Leur fils, dit « Petit Pierre », qui sera élevé par le grand-père apprendra que l’on monte l’orgueil lorsqu’on ne possède pas de cheval. |
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Quelques mots sur |
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Avec cette chronique – régionale- sur la vie des Bretons avant la Première Guerre mondiale, Claude Chabrol, qui adapte le livre éponyme de Pierre-Jakez Hélias (1), ressuscite fidèlement le passé du peuple breton. Loin des intrigues et du suspense auxquels il nous a habitués avec ses films précédents et avec lesquels il renouera dès « Les fantômes du chapelier », il présente un monde dominé par des croyances qui fondent un art de vivre à même de résister à la misère. La douceur rigoureuse de sa caméra lui permet de saisir dans le moindre détail le quotidien de ces hommes et de ces femmes. Aux fêtes de village succèdent les bêtises des enfants, les beuveries préludes aux voyages dans une brouette. Les lits clos annoncent parfois un accouchement, preuve que la pomme a été croquée, faute que le curé devra absoudre avant de pouvoir retourner à l’église pour les relevailles. Et les soldats partent à la guerre pendant que le très compliqué rite de la coiffe se poursuit… Mal accueilli par la critique, ce film fut salué par les Bretons qui constituent la totalité des figurants et assure l’authenticité des scènes. (2) Il semblerait que Claude Chabrol ait émis le regret de ne pas avoir tourné «Le Cheval d'orgueil» dans la langue du pays (3), ce qui aurait d’ailleurs évité quelques contorsions (4), L’erreur est réparée depuis 2010 puisque l’association Dizale (5) a réalisé une version bretonne de ce film(6) 1- Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre-Jakez_H%C3%A9lias 2- Voir le reportage de FR3 http://www.ina.fr/art-et-culture/cinema/video/RXC04045405/le-cheval-d-orgueil-reactions-a-la-sortie-du-cinema-de-quimper.fr.html 3- Il a salué le travail de l’association Dizale, lors de la sortie de la version bretonne du film, titré « Marc'h al Lorc'h » : 4- Voir le moment où Petit Pierre rechigne à apprendre le français à l’école 5- Voir le site http://www.dizale.org/ 6- Marion Guen, Nolwenn Korbell, Manu Meheu, Gilles Pennec ont prêté leurs voix pour le doublage. «Le Cheval d'orgueil», doublé en langue bretonne, est en vente sur le site www.klask.com |
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