Claude Chabrol - Violette Nozière - - sur le site RayonPolar


Violette Nozière



Violette Nozière -

1978
Claude Chabrol

Isabelle Huppert : Violette Nozière || Stéphane Audran : Germaine Nozière || Jean Carmet : Baptiste Nozière || Jean-François Garreaud : Jean Dabin || Lisa Langlois : Maddy || Bernadette Lafont : La co-détenue || Guy Hoffmann : Le juge || Jean Dalmain : Émile || François Maistre : M. Mayeul || Philippe Procot : Maître Vésinne-Larue || Bernard Alane : André de Pinguet || Mario David : Le directeur de la prison || Henri-Jacques Huet : Le commissaire Guillaume || Fabrice Luchini : Camus, l'étudiant || Greg Germain : Le musicien noir || Zoé Chauveau : Zoé || Maurice Vaudaux : Willy || Dora Doll : Mme Mayeul || Bruno Rozenker : L'étudiant au café || Jean-Pierre Coffe : Le docteur Déron || Jean Parédès : Le chanteur de la complainte || Dominique Zardi : Le garçon de café || Henri Attal : Un badaud || Didier Valmont || Albert Augier : le président du tribunal || Serge Berry || Jean Cherlian || Jean Depussé || Jean-Marie Arnoux || Serge Bento : Le directeur de l’hôpital || Suzanne Berthois || Louise Chevalier || Jean-François Dupas || Michel Duplaix || Carine François || Florence Guerfy || Jeanne Herviale || Marius Laurey || Benoît Ferreux || François-Eric Gendron : un étudiant || Raoul Guylad || Jacqueline Jako-Mica || Rudy Lenoir || Jean-Claude Monteils || Bernard Papineau || Jacqueline Pierreux || Gilbert Servien || Frédérique Tirmont || Francis Terzian || Sylvie Moreau || Marco Pauly || Priscilla Saillard || Emmanuele Stochl || Roland Travers || Claude Chabrol : récitant du commentaire final
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Violette Nozière
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Violette Nozière
Synopsis

Fragment de la vie de Violette Nozière née le 11 janvier 1915 à Neuvy-sur-Loire (Nièvre) et morte le 26 novembre 1966 au Petit-Quevilly (Seine-Maritime).

Elle fut condamnée pour empoisonnement et parricide à la peine de mort le 12 octobre 1934.
Le président Albert Lebrun accorda la grâce et commua la peine de mort en travaux forcés à perpétuité le 24 décembre 1934
Elle retrouva la liberté le 29 août 1945.
Elle épousa le fils du greffier comptable de la maison d’arrêt de Rennes, où elle était détenue, eut cinq enfants et fut réhabilitée en 1963, par la Cour d’appel de Rouen

Quelques mots sur
Violette Nozière

« Les gens confondent toujours la compréhension des choses et leur acceptation. Par exemple, je comprends la pédophilie, je vois d’où ça vient, mais je ne vais pas l’excuser pour autant. » Claude Chabrol.
Essayez de comprendre les motivations de Violette Nozière, tel semble être l’objectif de ce métrage.
Dans une courte scène d’ouverture, le spectateur découvre une jeune fille qui se hisse sur le socle d’une statue de la République pour lui maquiller le visage, colorer de rouge la grisaille de la pierre.
Coincée entre un père bonhomme (Image 2) et une mère au rigoriste hypocrite (Image 1), dans un appartement étouffant, Violette invente mille prétextes pour fuir ce lieu ennuyeux et s’immerger dans la vie, celle qui palpite dans les cafés et les dancings. Se prostitue-t-elle ? Certes, mais elle n’en fait pas profession et si elle accepte quelque argent de ces amants c’est pour continuer à fuir, à mener une double vie ou plutôt à vivre par intermittence.
Mais la vie réserve de mauvaises surprises et l’amour en constitue l’une des pires, car il aveugle ceux qu’il frappe (Image 3). Jean Dabin, s’il n’est coupable de rien est responsable de tout (Image 7). Ehontément, il séduit Violette afin de tirer profit de sa naïveté. Il lui fait miroiter un voyage dans un ailleurs imaginaire au nom enchanteur des Sables d'Olonne. Mais aux véritables Sables d'Olonne, lui seul ira.
Naïve et rêveuse, Violette n’aspire qu’au bonheur, mais s’imagine que le prix à payer est le bonheur de Jean Dabin. Et elle le couvre de cadeaux et d’argent…
Mais on ne peut mener indéfiniment une double vie. Violette Noziere « défait l'affreux nœud de serpent des liens du sang ».

A cet instant Chabrol renoue avec la critique de la bourgeoisie (1), exit le drame familial, l’affaire est sur la place publique. Un flash-back d’une rencontre de Violette avec un mystérieux notable entrevu précédemment et les rapports de classe s’imposent à l’écran. « Les bourgeois réagissent quand on s’en prend à leur pognon » affirment la compagne de cellule de Violette et la phrase sera confirmée par l’insistance du juge d’instruction qui ne cesse de questionner Violette sur l’origine de son argent.
Les passions se déchainent, les chansonniers envahissent les rues, on s’affronte violemment, on parle d’une nouvelle affaire Drefus… Violette est condamnée à mort… Chabrol illustre le prononcé du verdict par un balayage du jury exclusivement masculin où se lit sur les visages l’état de la société (Image 8).



1- Même si la famille Nozière fait preuve d’une certaine aisance, il serait d’assimiler un conducteur de train a un petite bourgeoise et encore plus à un bourgeois.

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