Claude Chabrol - Une partie de plaisir - - sur le site RayonPolar


Une partie de plaisir



Une Partie De Plaisir -

1975
Claude Chabrol

Paul Gégauff : Philippe || Danièle Gégauff : Esther || Clémence Gégauff : Élise || Paula Moore : Sylvia Murdoch || Michel Valette : Katkof || Giancarlo Sisti : Habib || Cécile Vassort : Annie
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Une partie de plaisir
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Une partie de plaisir
Synopsis

Philippe et Esther vivent heureux dans une grande maison qu’envahit, chaque week-end, une bande de joyeux amis.
Et leur petite fille s'épanouit dans ce climat sans problème…
Mais Philippe désire plus… il suggère à Esther d’entamer une vie sexuellement libre… à condition de ne rien se cacher. Et Esther le prend au mot, au-delà de tous ses espoirs !
Le couple quitte sa maison de campagne et s’installe à Paris.
Philippe supporte de moins en moins la liberté dont jouit Esther et il se venge en l’humiliant en public comme en privé…
Esther abandonne Philippe qui se marie aussitôt avec une Anglaise inconnue. Mais le souvenir d'Esther l'obsède au point qu’il la bat à mort sur la tombe de sa défunte tante… rendant impossible tout retour à une vie à trois que du fond de sa cellule il veut espérer possible...

Quelques mots sur
Une partie de plaisir

Paul Gégauff (1) était le scénariste attitré des films de Claude Chabrol (dix-sept au total, entre 1959 et 1981). Quant à Danièle Gégauff, sa femme au moment de la réalisation de ce film, il s’agit d’une productrice. Et le fait que ce soit un couple réel qui incarne le couple fictif de cette partie de plaisir ancre le film dans un réel ambigu ou il devient difficile de ne pas confondre scénario et vérité (2). Malaise renforcé à la lecture de la brève biographie que consacre www.cineressources.net à Paul Gégauff.
« Sa liberté de ton, à la fois familière et provocante, se marie à un cinéma qui fait la part belle aux dialogues. Gégauff revendique très tôt l'importance du texte et critique les films montés par les seuls réalisateurs. Le monde du cinéma s'offense de tant d'arrogance et se passe de ses services à la fin des années 1970 ».
Phraseur, raisonneur, imbu… en un mot arrogant, voilà ce qui définit le personnage de Philippe, cet homme qui reproche non pas à sa compagne de conquérir sa liberté, mais de sombrer dans la médiocrité, reproche aussi fallacieux que prétentieux.
Et la biographie se poursuit par cette remarque :
« Le scénariste ne fait bientôt plus parler de lui que dans les journaux à scandales pour les relations tumultueuses qu'il entretient avec son épouse. »

Mais écartons cet aspect people qui ne tient que de l’anecdote et esquissons un rapide commentaire du film que découpent trois parties d’une demi-heure, chacune introduite par plan sur une avenue parisienne (Image 3). Trois parties qui correspondent à des moments de vie distincts du couple.

• Première partie : La vie à la campagne, vie heureuse et harmonieuse, mais aussi premier pas sur le chemin de la liberté pour Esther.
C’est le temps des fêtes, des virées au bord de la mer, des petits déjeuners au lit (Image 1), des scènes en extérieurs… c’est le temps où pour Philippe les fleurs sont synonymes de bonheur et de sa liberté sexuelle (Image 2). Mais c’est aussi le moment où Esther s’essaye à la libre disposition de son corps.

• Deuxième partie : La vie parisienne.
C’est le temps des virées en boite de nuit, des escapades à la mer annulées au dernier moment, des nuits solitaires pour Philippe, de la marche en avant Esther (Image 4). Mais c’est aussi le temps des humiliations en public ou en privé (image 6), humiliations qui s’accompagnent de violence (Image 5).

• Troisième partie : Le temps de la séparation.
Pour Philippe les fleurs ne sont plus que le souvenir du bonheur perdu (Image 7) et l’enfant l’objet de manœuvres. Et Esther ne dispose pas seulement de son corps, elle a conquis la totale liberté de penser. Etat que Philippe ne peut supporter, lui qui voulait bien admettre qu’elle baise avec qui bon lui semble à condition qu’elle soit à la maison à 19 heures.

On pourrait au terme de ces trois moments en introduire un quatrième : celui du meurtre (Image 8) et de la prison. (3)


1- En 1983, la veille de Noël, il succombe aux coups de couteau portés par sa compagne du moment

2- Trouble qu’accentue la présence de la jeune Clémence Gégauff, fille du couple aussi bien à l’écran que dans la vie

3- Peut-être convient-il de noter que Philippe n’assassine pas Esther, mais qu’il la piétine… en d’autres termes que l’outil de l’humiliation (le pied) (Image 6) devient l’arme du crime (le pied) (Image 8)

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