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La Décade prodigieuse



La Décade Prodigieuse -

1971
Claude Chabrol

Orson Welles, Théo van Horn. || Anthony Perkins, Charles van Horn. || Marlène Jobert, Hélène van Horn. || Michel Piccoli, Paul Régis. || Guido Alberti, Ludovic van Horn. || Tsilla Chelton, la mère de Théo. || Giovanni Sciuto || Ermanno Casanova, le vieil homme borgne. || Vittorio Sanipoli || Eric Frisdal || Aline Mantovani, Hélène enfant 1. || Fabienne Gangloff || Corinne Koeningswarter, Hélène enfant 2. || Dominique Zardi. || Mathilde Ceccarelli, la réceptioniste
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La Décade prodigieuse
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La Décade prodigieuse
Synopsis

Théo Van Horn est un magnat de la finance, qui par le passé a adopté un garçon puis une fillette.

Aujourd’hui, Hélène est devenue sa femme, Charles son fils…

Quelques mots sur
La Décade prodigieuse

Claude Chabrol adapte ici le roman éponyme de l’auteur américain Ellery Queen.(1) A cette fin il s’entoure d’un casting des plus prestigieux, tant sur le plan national qu’international.
Quelques années plus tard, dans ses entretiens avec François Guérif (2), il dira de ce film qu’il est complètement raté à la suite d’un « excès d'ambition » (3). Et depuis ces propos on ne déniche sur le web que des billets soulignant la médiocrité de cette décade. (4)
Alfred Hitchcock, dans ses entretiens avec François Truffaut, nous a habitués à ces jugements négatifs au sujet de certains de ses films. Mais au spectacle de ces films, force est de constater que si son talent est incontestable, ses jugements, quant à son œuvre, restent incertains.
En matière de « critique », les propos de l’auteur n’ont pas plus de valeur que ceux d’un quidam.
On peut toujours discuter sur l’à-propos de certains zooms, de certains personnages, sur les choix des costumes, etc… mais il n’en demeure pas moins que « La Décade prodigieuse » est un excellent cru chabrolien.
Orson Welles y interprète magistralement un chef de famille, mi-homme, mi-dieu, que la soif de vengeance emporte jusqu’au désespoir absolu. Anthony Perkins y campe, avec la force qui convient, un fils adoptif fragile, que l’amour pousse au suicide. Quant à Michel Piccoli, son rôle d’observateur impliqué, il l’assume avec la distance orgueilleuse qui sied au personnage.
Enfin et surtout comme un film où évolue la sublime Marlène Jobert (5) pourrait être un ratage ?

• 1er jour :
Charles Van Horn reprend conscience dans une chambre d'un hôtel. Pourquoi est-il couvert de sang ? Il appelle à l'aide son ancien professeur de philo, Paul Régis et le convainc de le rejoindre dans la demeure de son père.
• 2e jour : (Image 1)
A la gare, Hélène la jeune femme de Théo Van Horn, accueille Régis
Au dîner, Théo explique qu’il a choisi de vivre à tout jamais en 1925 puis il annonce qu'il finance un musée pour que Charles puisse exposer ses sculptures.
A la nuit tombée, Hélène confie qu’enfant elle a été recueillie par Van Horn…
Pendant ce temps, Charles vide le coffre paternel et simule un cambriolage
• 3e jour : (Image 2)
Au cours d’un déjeuner sur l’herbe, Charles et Hélène révèlent à Paul qu'ils sont amants… Quelqu’un leur a dérobé les lettres d’amour qu’ils ont échangées. Maintenant, ils sont victimes d’un maître-chanteur. Demain, Hélène doit porter la rançon - 12 millions -
• 4e jour : (Image 3)
Hélène, avec l’aide de Paul, dépose la rançon dans une chambre d’hôtel déserte, et récupère les lettres dans la chambre d’un autre hôtel.
• 5e jour : (Image 4)
Au cours d’une réunion de famille, Théo apprend à Charles, qui n’est pas son fils, le nom de son véritable père.
Puis, comme il a deviné que Charles est l'auteur du vol, il prie Paul d'en découvrir le mobile.
• 6e jour : (Image 5)
Charles aurait-il perdu la raison pour saccager ainsi la tombe de ses « parents » ?
Paul souhaite aider son ami, mais que peut-il faire face à un Van Horn omniprésent ?
• 7e jour : (Image 6)
Le chantage recommence. Hélène se défait d'une rivière de diamants que Paul porte chez un prêteur avant de déposer celui-ci au lieu indiqué par le maître-chanteur.
Malheureusement au diner, Van Horn demande à sa femme de porter ce collier lors de la prochaine réception. Il ne reste plus aux amants que de simuler un nouveau cambriolage. Paul se charge de revendre le bijou à un receleur… Mais le soir venu, la police le confond.
• 8e jour : (Image 7 et 8)
Chassé par Van Horn, dans le train qui le reconduit à Paris, Paul entend une fillette réciter les commandements de Dieu. A l’instant, il rebrousse chemin… Mais il arrive trop tard : Hélène est morte assassinée.
Charles est le coupable idéal… Et ceci d’autant plus qu’il semble sombrer dans la folie de minute en minute.
• 9e jour :
Paul accuse Théo d'avoir conduit Charles sur le chemin de la folle. Il aurait enfreint, l'un après l'autre, les dix commandements, jusqu'au meurtre. En proie à une crise, Charles se jette par la fenêtre.
• 10e jour :
Paul appréhende tous les ressorts de la machination…


1- Ellery Queen est un pseudonyme collectif utilisé par deux écrivains américains, Manford (Emanuel) Lepofsky, alias Manfred Bennington Lee (1905–1971) et Daniel Nathan, alias Frederic Dannay (1905–1982).

2- François Guérif est un éditeur, directeur de collection littéraire et critique de cinéma français.

3- « Un jardin bien à moi / Claude Chabrol » propos recueillis par François Guérif. Paris : Denoël, 1998

4- « Le film est insupportablement long, blablateur, chiant. Orson Welles (doublé en VF) semble ne pas y croire du tout, Anthony Perkins, apparemment, semble hanté à jamais par son personnage de Norman Bates dans Psychose, et ne semble pas du tout à l’aise, Marlène Jobert fait sa Marlène Jobert (comprendre : elle est horripilante)… »

5- Marlène Jobert est une actrice aujourd’hui quelque peu oubliée par le cinéma. Pourtant, il s’agit sans conteste de l’une des plus grandes du cinéma français.
Il suffit de voir ou revoir :
« Masculin, féminin » de Jean-Luc Godard
«Alexandre le bienheureux » de Yves Robert
« Le Voleur » de Louis Malle
« Faut pas prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages » de Michel Audiard
« L'Astragale » de Guy Casaril
« Nous ne vieillirons pas ensemble » de Maurice Pialat
« Folle à tuer » de Yves Boisset
« La Guerre des polices » de Robin Davis
Pour ne citer que quelques uns des films de sa filmographie.

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