Claude Chabrol - Les Cousins - - sur le site RayonPolar


Les Cousins



Les Cousins -

1958
Claude Chabrol

Gérard Blain : Charles || Jean-Claude Brialy : Paul || Juliette Mayniel : Florence || Claude Cerval : Jean dit Clovis || Geneviève Cluny : Geneviève || Guy Decomble : Le libraire || Michèle Méritz : Vonvon || Corrado Guarducci : Comte Italien Arcangelo Minerva || Stéphane Audran : Françoise || Françoise Vatel : Martine
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Les Cousins
Synopsis

Charles débarque à Paris pour finir ses études de droit. Il est hébergé par son cousin Paul, étudiant en droit lui aussi, mais qui aux études préfère la fête et les filles.
Un soir de surprise-partie, Charles déclare son amour à Florence.
Malheureusement, il ne pourra déjouer les manœuvres de Clovis qui poussera Florence dans les bras de Paul. Tout comme il ne parviendra pas à décrocher ses examens alors que Paul les réussira malhonnêtement.
Au final, ce jeune provincial échouera en tout y compris au jeu de la roulette russe.

Quelques mots sur
Les Cousins

Pour son second film, Claude Chabrol fait de nouveau appel au duo de comédiens qu’il avait mis en scène dans le « Beau Serge » : Gérard Blain et Jean-Claude Brialy (1). Et il existe certains parallélismes et symétries entre ces deux films.
Parallélisme des situations : dans les deux cas Jean-Claude Brialy incarne un citadin alors que Gérard Blain symbolise la province ou la campagne (2).
Symétrie des intentions : Si dans le beau Serge, le personnage de Jean-Claude Brialy, tente de sauver son ami Serge (3), ici, tout au contraire, il semble œuvrer à sa perte (4).
Symétrie des lieux et des dénouements : à un bourg campagnard répond Neuilly ; au dénuement répond l’aisance ; à la vie répond la mort (5)… aux décors réels répondent les décors de studio.
Mais là s’arrête probablement la similitude entre ces deux films. Car, même si la culpabilité court tout au long de ces « Cousins » (6), ce thème est largement supplanté par la duplicité et l’ambigüité.
Ambigüité des sentiments qui unissent les deux cousins ; de ceux qui rapprochent Florence et Charles avant de les éloigner ; de ceux que noueront Paul et Florence ; ambigüité des relations à trois qui écloront sous le toit de Paul ; des relations qu’entretiennent Clovis et Paul… au final, ambigüité sexuelle dans cet univers d’insouciance et de surprise-partie aux relents orgiaques.
Et ces ambigüités multiples aux facettes changeantes ne vont pas sans son corolaire : la duplicité. Paul ne s’inquiète pas pour ses examens, car il sait qu’il les réussira puisqu’il les achètera (7). En fait, Paul ne s’inquiète de rien d’autre que de dominer. Les soirs de fête, c’est lui qui décide des musiques (8), comme il décide d’entrainer tout son monde en virée ou de séduire Florence, non pas par amour, mais par besoin de dominer son cousin, de détruire ses illusions, de le réexpédier à son monde de provincial naïf, tout en asseyant son emprise sur lui.


1- Claude Chabrol aurait eu recours aux petites annonces pour contacter Juliette Mayniel qu’il avait aperçue dans un film publicitaire et à qui il souhaitait confier le rôle de Florence. Il fera de nouveau appel à cette actrice pour « Ophélia » et « Landru »

2- Le fait que Charles quitte sa province pour monter à Paris a conduit certains critiques à parler à son sujet d’Eugène de Rastignac. Certes, les allusions à Honoré de Balzac ne sont pas absentes de ce film, en particulier lors de la scène chez le libraire, mais la similitude s’arrête là. À moins qu’il ne s’agisse d’une symétrie.

3- On a pu parler de démarche christique au sujet du personnage de François dans « Le beau Serge »

4- Ne pourrait-on parler ici de Méphistophélès au sujet de Paul ? (image 2)

5- « Le beau Serge » se referme sur une naissance, « Les cousins » sur une mort.

6- C’est sur ce sentiment que semblent fondées les relations de Charles et de sa mère. Et c’est ce même sentiment qui paraît miner l’humeur de Florence après sa rupture avec Paul.

7- Au sortir de l’université, on aperçoit Paul glisser quelques billets dans la main de Clovis.

8- Les choix musicaux de Paul sont pour le moins étranges en la circonstance. Au cours de la fête, il impose à ses invités l’écoute de Wagner.

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