Claude Chabrol - Le Scandale - - sur le site RayonPolar


Le Scandale



Le Scandale -

1967
Claude Chabrol

Maurice Ronet, Paul Wagner || Anthony Perkins, Christopher Belling || Yvonne Furneaux, Christine Belling || Stéphane Audran, Jacqueline, la secrétaire || Suzanne Lloyd, Evelyne Whartom || Henry Jones, Mr. Clark || Catherine Sola, Denise || Christa Lang, Paula || George Skaff, M. Loukhoum || Marie-Ange Anies, Michèle || Henri Attal || Dominique Zardi || Robert Burnier || Jean-Pierre Zola
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Le Scandale
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Le Scandale
Synopsis

Paul Wagner est propriétaire d'une grande marque de Champagne convoitée par Christine Belling, mariée à Christopher, américain et meilleur ami de Paul. Christine est prête à tout pour parvenir à ses fins et va profiter d'un drame pour faire chanter Paul: ce dernier revient en effet d'un voyage à Hambourg en compagnie de Christopher où les deux hommes ont passé une nuit d'ivresse avec deux jeunes filles. Le lendemain, Paul retrouve l'une d'entre elles étranglée à ses côtés...

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Quelques mots sur
Le Scandale

Peu connu, ce film mérite d’être vu tant il est original en raison de sa construction narrative et de l’esthétique qui porte celle-ci.
Tout commence par un pré générique dont nous ne comprenons réellement la signification qu’au terme d’une heure de projection. Deux hommes circulent en voiture, ils s’arrêtent et invitent une jeune femme à les suivre. La voiture gagne un parc isolé et alors que l’un s’est éloigné, une bande de loubards agresse les occupants de la voiture. La femme meurt accidentellement, l’homme est expédié contre le pare-brise où il se fracasse le crâne.
Et le film commence.
De ce passage, il ne sera fait allusion qu’une heure plus tard, après le meurtre d’une jeune prostituée allemande.
Ainsi, la première moitié du film n’est consacré qu’à la présentation du total désordre psychologique dans lequel vivent nos deux hommes (Paul et Christopher). Mais la confusion ne relève pas que de la psychologie, elle a trait aussi aux sentiments amoureux et aux relations financières qui unissent Christine, Paul et Christopher.
Christine Belling, propriétaire des murs du château et des vignes, souhaite vendre son exploitation viticole aux Américains. Malheureusement, le nom du champagne, qu’elle produit, appartient à Paul et celui-ci refuse de le lui céder. Il fuit toute discussion et préfère s’enfermer dans des pitreries enfantines (Image 1) ou dans la fréquentation de soirées avinées à forte présence de prostituées.
D’un point de vue esthétique, ce désordre moral se traduit par des images totalement déstructurées. Il n’est pas rare d’apercevoir une tête qui traverse le champ ou des décors à l’architecture brouillonne et à la confusion savamment soulignée par des objets ou des sculptures aux formes complexes. (Images 3 - 4 – 5). La bande-son, souvent envahissante, ajoute une couche de pagaille à cet ensemble.

L’effet est tel, qu’au terme de la première heure, la confusion a débordé de l’écran pour gagner nos esprits. Nous présentons le pire, mais ne savons lequel il va être. Aucun des personnages ne nous semble digne de confiance, mais ne pouvons deviner lequel sortir du lot. Et si nous n’accordons que peu d’attention à la fade secrétaire de Christine Belling, nous nourrissons malgré tout quelque méfiance à son égard.
Et le premier meurtre advient, et le film bascule une paire de minutes, avant de reprendre son cours normal.
Et le second meurtre est commis, et le film bascule, entrainé par la folie conquérante de Paul, qui est convaincu d’être le meurtrier… que tous convainquent qu’il est le meurtrier…
Mais nous saurons très vite qu’il ne l’est pas lorsque survient le meurtre de Christine (Image 6). Alors jaillit une question : qui est cette meurtrière surgit de nulle part ?
Et l’art de Chabrol nous l’apprendra dans une scène sublime de métamorphose explicative (Image 7), scène à l’organisation millimétrée qui se clôturera par la captation verticale du désordre des corps emmêles sur une moquette rouge (Image 8).

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