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Marie Laforêt : Marie-Chantal Froidevaux des Chatenets || Stéphane Audran : Olga || Serge Reggiani : Ivanov || Roger Hanin : Bruno Kerrien || Francisco Rabal : Paco Castillo || Charles Denner : Johnson || Akim Tamiroff : Le docteur Kha || Pierre Moro : Hubert, le cousin de Marie-Chantal || Gilles Chusseau : Grégor, le fils d'Ivanov || Antonio Passalia : Sparafucile || Robert Burnier : Le tueur || Gérard Tichy : Le maître d'hôtel || Claude Chabrol : Le barman || Henri Attal : Un homme dans le wagon-couchette |
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Marie-Chantal contre docteur Kha |
Retour à Claude Chabrol |
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Marie-Chantal contre docteur Kha |
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Dans le train qui la conduit en suisse où elle projette de skier, Marie-Chantal est abordée par un inconnu. Il lui confie un bijou en forme de panthère dont les yeux sont des rubis. L’inconnu est assassiné… des espions soviétiques et américains se mêlent à la chasse au bijou que convoite un certain Dr Kha, savant fou qui sait que les rubis contiennent l’arme absolue. Marie-Chantal, parviendra-t-elle à déjouer les plans du maléfique docteur ? |
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Quelques mots sur |
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Construit autour de ce qu’Hitchcock nommé le MacGuffin, ce film, dont le titre renvoie à « James Bond 007 Contre Dr. No », constitue une œuvre parodique des films d’espionnages (1). Une jeune aristocrate, Froidevaux des Chatenets, se trouve embringuée dans une aventure qui lui échappe totalement (2), à tel point que lorsqu’arrive le dénouement, elle se découvre dans l’incapacité de détruire la menace qui pèse sur la planète. D'aucuns ont pointé quelques scènes « hommage » à Hitchcock, probablement faisaient-ils allusions à celles qui se déroulent au wagon-restaurant (3), ou bien dans le souk d’Agadir (4), à moins que ce ne soit celles qui ont pour cadre les pistes de ski (5) ? Mais au-delà de cette intertextualité filmique, on imagine sans effort la jubilation qu’a dû être la réalisation de ce pastiche où Charles Denner se voit affublé d’un accent made in USA (6), pendant que Serge Reggiani adopte l’accent russe. Jubilation qui brille dans l’œil espiègle de Claude Chabrol lorsqu’il apparait à l’écran sous les traits d’un barman et qu’il est contraint d’avaler un jus de pamplemousse qu’il sait empoisonné ! Concluons en soulignant la rare beauté de Marie Laforêt ainsi que la forte présence d’une Stéphane Audran au mieux de sa duplicité boudeuse. 1- Notons que Claude Chabrol se défait dans ce film de l’esthétique hexagonale de coup de poing sur bruyant. 2- Un peu à la manière de Roger Thornhill dans « La mort aux trousses » 3- « Une Femme Disparaît », « L'inconnu du Nord-Express » ou « Quatre de L'espionnage »… 4- « L'homme qui en savait trop »… 5- « Quatre de L'espionnage »… 6- Accent qu’il délaisse lorsqu’il téléphone |
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