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Eddie Constantine : Lemmy Caution, l'agent du F.B.I -- André Luguet : Le général Rupert, chef du service Français de contre-espionnage -- Françoise Brion : Martine, la nièce de Rupert et l'aventurière -- Alfred Adam : Girotti, le patron du bar et l'espion Varley -- Renaud Mary : Demur -- Françoise Prévost : Isabelle -- Fabienne Dali : Danielle -- Miss Darling Légitimus : Palmyre -- Robert Berri : Dombie -- Nicolas Vogel : Mayne -- Jacques Seiler : Le commissaire -- Henri Cogan : Zucco -- Guy Henry : Un agent au cabaret -- Gérard Darrieu : Paulo -- Marcel Pérès : Le premier agent cycliste -- Emile Genevois : Le second agent -- Henri Lambert : Le portier -- Billy Kearns : Charlie -- Albert Michel : Un agent au cabaret -- Charles Bouillaud -- Georges Demas : Un serveur de la "Pomme d'or" -- Jean Landier : Vaudois, le barman -- Charles Morosi : Paul-André Monselet, l'expert comportable -- Nicole Dore : La stripteaseuse -- Colin Drake : Le général Flash -- Michel Thomass : Un homme à la "Ponne d'or" |
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Comment qu'elle est ? |
![]() Retour à Lemmy Caution |
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Comment qu'elle est ? |
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Lemmy Caution doit démasquer un espion qui sévit à Paris, mais dont ne connaît que le nom : Varley. Dans la capitale, le Général Rupert est en charge de cette affaire et voit d’un mauvais œil l’arrivée de l’agent américain. Lemmy Caution visite une galerie d’art abstrait tenue par une charmante jeune femme, où il retrouve un agent américain. La galeriste l’invite chez elle et le drogue. Quelque temps plus tard, le contact de Lemmy est assassiné. Entre Lemmy et le Général Rupert, l’affrontement vire à l’accusation de trahison, l’un accuse l’autre de trahir sous l’effet de l’alcool, l’autre accuse la secrétaire du premier de trahir. Et la malheureuse secrétaire trouvera la mort à la suite d’une maladresse de Lemmy. Mais qu’importe puisque l’enquête de Lemmy avance et qu’il parvint à établir que des peintures abstraites, qui sont exposées dans une galerie, servent de code au dangereux Varley. Il ne reste plus qu’à le prouver. Avec l’aide de la nièce du général, Lemmy démasquera Varley, qui n’était autre que l’insoupçonnable… … |
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Quelques mots sur |
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Pour cette nouvelle apparition du célèbre Lemmy Caution, le réalisateur bâtit l’intrigue, inspirée du roman de Peter Cheyney, publié à la Série Noire sous le matricule 15, autour de l’affrontement entre deux cultures : une culture hexagonale, certes caricaturale, et Américaine, tout aussi parodique. Tant du point de vue vestimentaire que moral, les représentants de la France et des USA sont antinomiques. L’un est raide et porte un chapeau « aplati », il ne boit pas et veille à la bonne moralité de sa nièce, seule la colère semble l’animer et le sourire relever qu’un manque de sérieux impardonnable ; l’autre abuse des cigarettes et des coups de poing, il adore le whisky et succombe au moindre sourire féminin, sa bonne humeur est constante et sa désinvolture inébranlable, quant à ses blagues, elles semblent lui servir de philosophie. Et cette opposition, aux allures cocasses, constitue probablement ce qui ancrait cette comédie policière à tendance espionnite, dans un dépaysement facétieux et lui valait un succès non négligeable. Résultat accentué par un apolitisme(1) de bon aloi au vu des rapports de force entre le camp pro soviétique et pro américain en France en ce début des 60 ; résultats aux quelques polissonneries « nudie »(2) ne devaient pas être étrangères. 1- Lemmy doit démasquer un agent double, véritablement double, qui ne travaille pas pour l’URSS, qui en fait ne travaille pour personne ! 2- Ces instants peu nombreux relèvent tantôt de l’imaginaire au travers d’un tableau d’un nu dont l’apparition s’enchaîne au déshabillage d’une femme, tantôt du spectacle de strip-tease, tantôt de photographie. Dans tous les cas elles restent médiatisées |
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