|
![]() |
|
Eddie Constantine : (Lemmy Caution) -- Maria Frau : (Fernanda) -- Yorrick Royan : (Georgette) -- Roger Hanin : (Istria) -- François Perrot : (Tony) -- Nadine Tallier : (Armande) -- Luisa Rivelli : (Zellara) -- René Blancard : (Clifton) -- Irène Tunc : (Lucia) -- René Clermont : (Romano) -- Florence Landon : (Marina) -- Furio Meniconi : (Giuseppe) -- René-Jean Chauffard : (Blynn) -- Enrico Spala : (le capitaine) -- Gérard Tamize : (Carlo) |
759 lectures |
|||||||
Vous pigez ? |
![]() Retour à Lemmy Caution |
|||||||
| ||||||||
Vous pigez ? |
||||||||
Lemmy Caution, en vacances en Italie, retrouve son vieil ami, le professeur Bartoldi… Mais la bande d’Istria, qui a réussi à subtiliser les plans secrets du professeur enlève le Bartoldi après avoir assommé Lemmy Caution. A son réveil, il tombe nez à nez avec une très jeune orpheline qui a assisté au kidnapping et qui lui donne la boite d’allumettes que l’un des ravisseurs a perdue. Et voilà Lemmy Caution sur la piste des malfaisants… qui ne tarde pas à localiser le lieu où est séquestré Bartoldi. Malheureusement lorsqu’il arrive sur place, le gang a déguerpi. Quelques imbroglios plus loin, Lemmy Caution est attiré dans un piège et laissé pour mort au fond d’un puits. Heureusement qu’un groupe de girls-scouts passe par là. De nouveau opérationnel, Lemmy repère les malfrats en Sicile et plus précisément à bord d’un cargo où le savant doit synthétiser des diamants grâce à sa découverte. Lemmy part à l’abordage du bateau avec l’aide d’un commando de charme, recruté sur la plage. Et Lemmy regagne l'Amérique en compagnie des plans et de la petite orpheline. |
||||||||
Quelques mots sur |
||||||||
Porté par la voix off d’Eddie Constantine (1), le grand Lemmy Caution, mi-agent secret mi-agent du FBI, aborde avec désinvolture cette nouvelle aventure outre alpine. Excepté cette voix hors champ, le métrage (2) ne se départit pas d’une mise en scène paresseuse même s’il a recouru aux images de la modernité, avion, hélicoptère, bateau. Autant dire que son charme ne réside ni là, ni dans la présence d’un Roger Hanin barbu (Image 6) au jeu lourdaud qui offre au public le spectacle d’une bagarre à mains nues aussi étriquée et bruyante qu’à la chorégraphie balourde. En fait, la grâce de ce métrage se niche dans l’abondance de pin up, blondes (Images 1-5) ou d’allure gitane (Images 2-4-7), mais au décolleté généreusement échancré, qui le peuplent ; sylphides qui devaient titiller l’imaginaire du public masculin de ces temps jadis, beautés en noir et blanc qui témoignent aujourd’hui d’une époque révolue, de jours où fesser une femme relevait de la galéjade (Image 8). 1- Notons que cette voix s’adresse directement au public créant ainsi un lien de proximité à même d’inscrire le personnage dans une antériorité. 2- Adaptation du roman éponyme de Peter Cheyney |
|