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A corps perdu



A Corps Perdu - Finders Keepers, Lovers Weepers!

1968
Russ Meyer

Anne Chapman ... Kelly
Paul Lockwood ... Paul
Gordon Wescourt ... Ray
Duncan McLeod ... Cal
Robert Rudelson ... Feeney
Lavelle Roby ... Claire
Jan Sinclair ... Christiana
Joey DuPrez ... Joy
Nick Wolcuff ... Nick
Pamela Collins ... 1er danseuse
Vickie Roberts ... Girl
John Furlong ... Customer
Michael Roberts ... Boy
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A corps perdu
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A corps perdu
Synopsis

La femme de Paul, propriétaire d’un bar où s’exhibent des danseuses topless, se refuse à lui alors qu’il revient de chez sa maîtresse, une tenancière de maison close. Excédé par son attitude il la prend de force...
Mais alors qu’il dort, celle-ci, ruminant sa vengeance, décide d’accepter la proposition de Ray, l’associé de son mari et de danser dans son bar.
A la fermeture, Ray entraîne Kelley à son domicile et la séduit.
Pendant ce temps-là, Paul est parti à la recherche de son épouse. De passage dans son bar, il est assommé par deux gangsters qui forcent le coffre. De retour, eux aussi, dans le bar, Ray et Kelley sont neutralisés à leur tour...

Quelques mots sur
A corps perdu





Passant par-dessus bord les contraintes temporelles, Russ Meyer construit son intrigue sur une courte durée, de la tombée du jour au petit matin.
Paul quitte son bar et rejoint la demeure de sa maîtresse, une tenancière de maison close, dont l’apparat semble surgir du siècle dernier. Là, il noue des rapports avec une pensionnaire puis avec la propriétaire des lieux qui, au final, fera appel à son homme à tout faire pour se débarrasser de lui. Déposé ivre et assommé sur le seuil de son domicile, Paul retrouve vite ses esprits et obtient par la force ce que son épouse lui refuse.
Cinéaste de l’excès, Russ Meyer ne l’est pas uniquement quant aux formes de ses actrices ou de ses angles de prise de vues, il l’est aussi quant à la contraction du temps qui va de pair avec les qualités physiques qu’il prête à ses personnages masculins. Mais ce traitement du temps se conjugue aussi avec sa dilatation reposant sur une répétition obsédante d’images identiques.
Durant les dix premières minutes du film, nous sommes dans le bar de Paul et les gros plans sur les visages lubriques des clients (1) s’enchaînent aux plans hasardeux d’une danseuse topless, de verres que l’on remplit ou de bouteilles (2) que l’on range. Après un court intermède dans les rues de la ville, que Paul parcourt à bord de sa voiture, nous partons pour un quart d’heure chez Claire, la maquerelle maîtresse de Paul. Et le temps se dilate pour des étreintes pudiques que concluent des inserts de jet d’eau, mais surtout de visages radieux d’enfants mormons courant après un cerf-volant !
Ellipse spatio-temporelle, et Paul est de retour à son domicile pour une explosion latente de violence qui dure une dizaine de minutes. Puis nous abandonnons Paul à son sommeil de mâle repu pour suivre Kelley durant un quart d’heure.
Au terme de ce cadençage dix-quinze dix-quinze en intérieur, débutent les vingt dernières minutes où le temps cinématographique semble se figer dans la durée pour une montée paroxysmique de la violence. Tout commence par quelques coups de queue de billard contre le crâne de Paul puis de Ray et dérape dans de violents coups de poing à l’encontre de Kelley. Viennent ensuite le meurtre de Ray et le viol de Kelley (3), la mort des deux gangsters et celle de Claire.
Du sexe à la violence, ainsi pourrait être décrit le parcourt de Paul si cette dernière avait était totalement absente avant le basculement (4).


1- Visages qui renvoient à la position du spectateur voyeur

2- Support au générique

3- Viol que l’on suit aux cris de Kelley

4- Basculement qui renvoie à la position de spectateur voyeur

Les Cinéastes

Les Sagas

Les Acteurs




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Par Saint Luc
dans Noires de Pau
1996, sous la direction de Lucie Abadia, le concours de nouvelles NOIRES de PAU voit le jour. Pour cette première édition, Jean-Bernard Pouy préface le recueil de nouvelles, recueil aujourd’hui introuvable (sauf chez quelques bouquinistes).

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