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Fred Astaire : Finian McLonergan Keenan Wynn : Le sénateur Billboard Rawkins Petula Clark : Sharon McLonergan Al Freeman Jr. : Howard Tommy Steele : Og le lutin Don Francks : Woody Mahoney |
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La Vallée du bonheur |
![]() Retour à Francis Ford Coppola |
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La Vallée du bonheur |
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Après avoir dérobé une marmite magique, remplie d’or, au lutin Og, Finian McLonergan se réfugie dans la "Rainbow Valley", il espère qu’en enterrant la marmite l’or va se multiplier. Le sénateur Bilboard Rawkins veut exproprier la population noire vivant sur place, afin de faire main basse sur le filon. Pendant ce temps-là, Sharon, la fille de Finian, tombe amoureuse; Susan, la sœur muette de Woody, l’amoureux de Sharon, s'éprend de Og qui a retrouvé l’auteur du larcin… Par bonheur, Og est peu vindicatif puisqu’il accepte de contrecarrer les projets du sénateur, qu’il rend la parole à Susan et devient humain afin de l’épouser. |
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Quelques mots sur |
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Voici le troisième film personnel du réalisateur. Cette comédie musicale, reprise d’un classique de Broadway, est une commande des studios que certains amateurs du genre ont caractérisés de « la plus mauvaise des comédies musicales ». Et il est vrai qu’elle n’atteint pas la légèreté et la vivacité de Minnelli ou des autres grands noms du genre, peut-être à cause de sa durée -2h20- mais cela n’est pas de la responsabilité du réalisateur. Pour autant, certains aspects ne manquent pas d’intérêt. En premier lieu, il convient de saluer la beauté des images d’ouverture, lorsque le couple père et fille, parti d’Irlande, traverse l’Amérique à la recherche de la vallée du bonheur. Bien sûr, le volet politique du film constitue le second élément à souligner. D’un antiracisme, qui peut paraître aujourd’hui (1) fort aimable, cette comédie musicale vire au conte moral et s’inscrit dans la lutte pour les droits civiques des noirs nord-américains. Cet aspect qui court tout le long du film est particulièrement palpable lorsque le sénateur réactionnaire devient noir, victime du sort que lui jette Sharon. Et peut-être convient-il de penser au KKK lors du procès en sorcellerie et de l’incendie final. Mais le plus intéressant de ce film, qui flirte avec le fantastique est, sans conteste, son aspect visuel. Ses couleurs vives, toujours impeccablement propres et joyeuses, effet que renforcent les scènes de studio, ne font pas qu’accentuer le caractère de « fantasy », elle semblent surtout annoncer l’esthétique d’un film comme « Coup de cœur ». Pour finir rendons hommage au jeu impeccable de la pétillante Petula Clark (2) et de la légende des films de ce genre, Fred Astaire (3). 1- Un autre aspect daté de ce film est l’émerveillement qui brille au fond des yeux des protagonistes se penchant sur des plants de tabac. 2- Chanteuse de classe internationale, dont on se souviendra à jamais de « Downtown ». 3- Il s’agit de sa dernière comédie musicale |
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