Francis Ford Coppola - Twixt - Twixt - sur le site RayonPolar


Twixt



Twixt - Twixt

2012
Francis Ford Coppola

Val Kilmer : Hall Baltimore || Bruce Dern : Bobby LaGrange || Ben Chaplin : Edgar Allan Poe || Elle Fanning : V || Joanne Whalley (V) : Denise || David Paymer : Sam Malkin || Alden Ehrenreich : Flamingo || Anthony Fusco : le pasteur Allan Floyd || Don Novello : Melvin || Ryan Simpkins : Carolyne
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Retour à Francis Ford  Coppola
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Twixt
Synopsis

Hall Baltimore, un obscur écrivain au talent discutable, spécialisé dans les histoires de sorcellerie, a entrepris en solitaire une tournée promotionnelle pour son dernier roman.
Son périple le conduit dans une petite bourgade des Etats-Unis profonds, dans un de ces lieux où la vie s’organise autour du seul drugstore…
Le shérif, Bobby LaGrange, son unique lecteur, lui fait part de son envie d’écrire et le conduit jusqu’à la morgue où git le corps d’une jeune fille assassiné d’un pieu dans le cœur, méthode chasseur de vampires…

Quelques mots sur
Twixt

Une voix off présente le bourg pendant qu’à l’écran défilent des images de rues quasi désertes. La caméra s’attarde sur le sommet du beffroi flanqué de cinq horloges, indiquant des heures différentes, puis elle cadre une bâtisse abandonnée, où aurait eu lieu un massacre épouvantable, finalement elle traverse la rivière et s’aventure sur l’autre rive, là où campe une bande de jeunes que l’on soupçonné d’adorer le diable…
Une ou deux minutes d’une voix introductive d’un narrateur omniscient et l’étrangeté marque de son sceau le métrage.
Hall Baltimore (Image2), loser alcoolisé, sorte de colonel Walter E. Kurtz de l’écriture replié aux confins d’un imaginaire famélique là où “Il y avait de la brume sur le lac.”, n’a dédicacé aucun roman lorsque le shérif lui propose de l’accompagner à la morgue.
Sous un drap blanc git un corps dans lequel est figé un pieu (Image 1)… étrange façon de mourir, étrange façon de tuer…
Et le métrage bascule. Aux couleurs du réel succède le gris de l’irréel. Entre réalité et onirisme, Hall s’immerge dans un univers où ne subsiste qu’une couleur unique, témoin d’une beauté détruite (Image 3).
Et des enfants de blanc vêtus jaillissent d’une cave (Image 4) pendant qu’Edgar Allan Poe propose à Hall (Image 5) de le guider dans ce monde monochrome, source inépuisable de l’imaginaire.
Quelle heure est-il ? Ce n’est qu’une question d’angle, de point de vue. A chaque horloge son heure, à chaque heure son réel, à chaque réel son genre : polar, fantastique (Image 6), gore (Image 8), drame.
Et dans le creuset du numérique (1), le cinéaste tisse étroitement les genres (Image 7) jusqu’à les sublimer dans un kaléidoscope où la beauté puise sa force dans la laideur des esprits ravagés par la mort.

Si le cinéma n’est que l’autre rive du réel, là où s’épanouissent toutes les craintes et tous les fantasmes, toutes les peurs et tous les espoirs, là où passé et futur se confondent dans l’instant de la projection, alors l’imaginaire est l’entre-deux, ce passage secret qui conduit de l’éveil au sommeil, de la réalité au rêve…



1- L’aspect gothique de ce film doit beaucoup à l’utilisation du numérique qui permet à Francis Ford Coppola de construire des images en N et B d’où émerge une couleur unique. Il lui permet aussi de réaliser ses multiples effets spéciaux, en particulier l’apparition fantomatique de la diaphane V (Elle Fanning ) et les deux instants en 3D, annoncés de façon amusante, dont on retiendra l’escalier « Vertigo »

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