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Al Pacino : don Michael Corleone ||| Diane Keaton : Kay Adams ||| Talia Shire : Connie Corleone ||| Andy Garcia : Vincent Mancini-Corleone ||| Eli Wallach : don Altobello ||| Joe Mantegna : Joey Zasa ||| George Hamilton : B. J. Harrison ||| Bridget Fonda : Grace Hamilton ||| Sofia Coppola : Mary Corleone ||| Raf Vallone : cardinal Lamberto ||| Franc D'Ambrosio : Anthony Vito Corleone ||| Donal Donnelly : l'archevêque Gilday ||| Richard Bright : Al Neri ||| Helmut Berger : Frederick Keinszig ||| Don Novello : Dominic Abbandando ||| John Savage : père Andrew Hagen ||| Franco Citti : Calo ||| Mario Donatone : Mosca ||| Vittorio Duse : don Tommasino ||| Enzo Robutti : don Licio Lucchesi ||| Michele Russo : Spara ||| Al Martino : Johnny Fontane ||| Robert Cicchini : Lou Pennino ||| Rogerio Miranda : garde du corps jumeau Armand ||| Carlos Miranda : garde du corps jumeau Francesco ||| Vito Antuofermo : Anthony « The Ant » Squigliaro ||| Robert Vento : père John ||| Willie Brown : politicien à la fête ||| Jeannie Linero : Lucy Mancini ||| Jeanne Savarino Pesch : Francesca Corleone ||| Janet Savarino Pesch : Kathryn Corleone ||| Tere L. Baker : Teresa Hagen ||| Carmine Caridi : Albert Volpe ||| Don Costello : Frank Romano ||| Al Ruscio : Leo Cuneo ||| Mickey Knox : Marty Parisi ||| Rick Aviles et Michael Bowen : hommes masqués ||| Brett Halsey : Douglas Michelson ||| Gabriele Torrei : Enzo le boulanger ||| John Abineri : banquier des Hamilton ||| Brian Freilino : actionnaire ||| Gregory Corso : actionnaire bruyant ||| Marino Masè : Lupo ||| Dado Ruspoli : Vanni ||| Valeria Sabel : sœur Vincenza ||| Remo Remotti : cardinal Sistine ||| Luigi Laezza et Beppe Pianviti : tueurs de Keinszig ||| Santo Indelicato : garde du corps ||| Simonetta Stefanelli : Apollonia Vitelli-Corleone ||| Francesco Paolo Bellante : autiste chez Don Tommasino ||| Paco Reconti : Gesu ||| Mimmo Cuticchio : marionnettiste ||| Richard Honigman : journaliste à la fête ||| Nicky Blair : Nicky, l'hôte au casino ||| Anthony Guidera : Anthony, le garde du corps ||| Frank Tarsia : Frankie, le garde du corps ||| Diane Agostini : mère à la foire ||| Jessica Di Cicco : enfant ||| Catherine Scorsese et Ida Bernardini : femmes au café ||| Joseph Drago : agent de sécurité ||| David Hume Kennerly : photographe à la fête ||| James D. Damiano : enfant jouant au football ||| Michael Boccio : père du joueur de football |
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Le Parrain III |
![]() Retour à Francis Ford Coppola |
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Le Parrain III |
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À près de 60 ans, Michael, chef de la famille Corleone, souhaite plus que jamais rompre avec les activités mafieuses. Il accepte d’aider l'archevêque Gilday, directeur de la banque Vaticane, à renflouer un déficit de 700 millions en échange du contrôle d'une entreprise immobilière appartenant au Vatican… mais dans l’ombre divers intérêts travaillent à la perte de sa famille. | ||||||||
Quelques mots sur |
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Seize se sont écoulés depuis la désignation de Michael à la tête de la famille et la villa au bord du lac Tahoe, vestige du désastre cubain et de l’explosion de la famille, est maintenant à l’abandon. Connie est revenue et si Kay est partie avec les enfants ceux-ci sont maintenant en âge de réintégrer la famille. New York, 1979. Il est temps de réaliser les rêves d’antan. Le nom Corleone ne doit plus être synonyme de Mafia, il est plus que temps de blanchir la fortune et d’accéder à la respectabilité. Et quoi de mieux que l’Eglise, que le Vatican lui-même, pour franchir cette ultime étape. Confiant, Michael s’engage, à coup de millions de dollars, sur le chemin de l’honorabilité et peut-être du « rachat » de ses fautes. Mais il comprend très vite qu’au Vatican, comme ailleurs, les affaires restent les affaires. Au capitalisme patriarcal du premier volet a succédé le capitalisme en voie de mondialisation. Ici la métamorphose du Capital se poursuit : il prend la forme de la finance, des banques et de la spéculation. La banque du Vatican a procédé à des opérations spéculatives malheureuses (1), elle a un besoin pressant de liquidités… la morale et la piété n’ont pas de place dans cette équation. Peut-on échapper à la mafia ? Pas plus qu’au capitalisme qui à la différence de l’eau qui ne pénètre pas le caillou qui repose en son fond, s’immisce partout, y compris au cœur des hommes d’Église. Et l’un se nourrit de l’autre, et l’un mime l’autre : le nouveau Pape meurt empoisonné ; le mafieux s’endort sous l’effet du poison. Et pendant que sur la scène de l’opéra Anthony joue la légendaire « Cavalleria rusticana » (2), dans les couloirs de celui-ci se glissent les tueurs… (3) Il est temps de transmettre la charge de la famille au fils de celui qui aurait dû en prendre la tête au sortir des années 40, il est temps que le nom Corleone soit associé à une voix. Mais il est aussi temps d’expier, de pousser un cri sans voix (Image 8), celui de la douleur absolue (4), peut-être celui Edvard Munch. 1- Le scénario se base en partie sur le scandale de Banco Ambrosiano qui fit faillite en 1982 et où se côtoyaient mafia et prélats. 2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Cavalleria_rusticana 3- Le final prend la forme habituelle des précédents opus : montage alterné entre un règlement de compte général et une scène paisible à laquelle participe Michael. Il semble constituer une sorte de signature stylistique, signature que l’on retrouve dans « Cotton Club ». 4- C’est ainsi que s’achève « Cavalleria rusticana ». Notons que la scène où Vincent mord l’oreille de Joey Zasa de fait aussi référence à cet opéra en un acte, composé par Pietro Mascagni, sur un livret de Giovanni Targioni-Tozzetti et Guido Menasci |
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