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Jeff Bridges : Preston Thomas Tucker ||| Joan Allen : Vera Tucker (Fuqua) ||| Martin Landau : Abe Karatz / la voix de Walter Winchell à la radio ||| Frederic Forrest : Eddie Dean ||| Mako : Jimmy Sakuyama ||| Elias Koteas : Alex Tremulis ||| Christian Slater : Preston Tucker, Jr. ||| Nina Siemaszko : Marilyn Lee Tucker ||| Anders Johnson : Johnny Tucker ||| Corin Nemec : Noble Tucker ||| Don Novello : Stan ||| Marshall Bell : Frank, l'attaché de presse ||| Jay O. Sanders : Kirby, l'avocat de Tucker ||| Peter Donat : Kerner, le procureur ||| Dean Goodman : Bennington / la voix de Drew Pearson ||| John X. Heart : l'agent de Ferguson ||| Dean Stockwell : Howard Hughes ||| Lloyd Bridges : Senator Homer Ferguson |
77 lectures |
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Tucker |
![]() Retour à Francis Ford Coppola |
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Tucker |
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1948, Preston Tucke, brillant ingénieur automobile, conçoit une automobile révolutionnaire. Les « Trois Grands » de Detroit, Ford, General Motors et Chrysler, déclenchent une contre-attaque immédiate et au terme de diverses manœuvres obtiennent que la commission de surveillance de la Bourse le mette en accusation. Le jury ne se rangea pas aux arguments du Procureur et déclara Preston Tucke innocent. |
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Quelques mots sur |
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La tonalité adoptée pour traiter la biographie de Preston Tucker (1) est résolument légère et le rythme du métrage conforte cette impression. Au milieu de décors soignés et usant d’une photographie lumineuse, le cinéaste s’attache à illustrer la force du rêve américain qui soutient : Qui veut vraiment, peut. Le travail, le courage et la détermination viennent à bout de tous les obstacles et déjouent tous les complots. Le verdict du jury qui conclut le procès intenté par la commission de surveillance de la bourse à l’encontre de Preston Tucker le démontrerait avec force. Pourtant, il ne s’agit que d’une décision en trompe-l'œil et les vrais gagnants sont bien les magnats de l’industrie automobile : Tucker ne produisit jamais que 50 modèles de son rêve (2). Autant dire que sa détermination n’eut pas raison de l’establishment. La faiblesse du métrage se niche dans ce scénario angélique qui n’accorde qu’allusivement une part au complot dont fut victime Tucker. Comment expliquer cette inconsistance ? Les spécialistes de Coppola détiennent, peut-être, la réponse à cette question. Après la sortie d« Apocalypse Now », Coppola aurait tenté de réaliser, sous la forme d’une comédie musicale, un biopic sur Tucker. Mais les circonstances en décidèrent autrement et le projet ne connut de suite qu’en 1984, lorsque George Lucas proposa de produire le filme à condition qu’il ne s’agisse ni d’une comédie musicale, ni d’un film sombre, mais d’une ode optimiste. 1- https://fr.wikipedia.org/wiki/Preston_Tucker 2- https://fr.wikipedia.org/wiki/Tucker_%2748 |
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