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| Martin Sheen : le capitaine Benjamin L. Willard ||| Marlon Brando : le colonel Walter E. Kurtz ||| Robert Duvall : le lieutenant-colonel Bill Kilgore ||| Frederic Forrest : Jay « Chef » Hicks ||| Albert Hall : le lieutenant George Philipps, commandant du bateau ||| Sam Bottoms : Lance Johnson ||| Laurence Fishburne : Tyrone « Clean » Miller ||| Dennis Hopper : le journaliste-photographe ||| G. D. Spradlin : : le général Corman ||| Harrison Ford : le colonel Lucas ||| Scott Glenn : le capitaine Richard Colby ||| Bill Graham : l'agent ||| Cynthia Wood, Linda Carpenter et Colleen Camp : les playmates ||| Robert Julien : le professeur français ||| Aurore Clément : Roxanne Sarraut de Marais (Redux seulement) ||| Christian Marquand : Hubert de Marais, le propriétaire de la plantation française (Redux seulement) ||| Franck Villard : Gaston de Marais (Redux seulement) ||| Francis Ford Coppola : le réalisateur de l'équipe de télévision |
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Apocalypse Now |
 Retour à Francis Ford Coppola |
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Apocalypse Now |
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| A bord d’un patrouilleur, le capitaine Willard remonte le Mékong jusqu’au Cambodge afin de s’acquitter de la mission que lui a confiée l’état-major : exécuter le colonel Kurtz devenu incontrôlable. | ||||||||
Quelques mots sur |
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| « Apocalypse Now » avant d’être un film sur la guerre du Vietnam ou le Vietnam, comme le déclara Coppola, ce fut un travail de titan. Le tournage aux Philippines dura un an, un an durant lequel il fallut peindre et repeindre des hélicoptères de l’armée, construire un village et à le reconstruire après le passage d’un typhon, faire face aux problèmes de santé de l’acteur principal (1). Puis ce furent deux ans de montage durant lesquels plusieurs équipes organisèrent les kilomètres de rushes (2). « Apocalypse Now » c’est la confusion de la guerre, la confusion totale, absolue et hissée au rang de norme (Image 4). « Qui commande ici ? » demande Willard à un soldat. Qui commande ? Les gradés de l’état-major qui planquent à Saigon ou Kilgore (Image 2) (3) qui bombarde un village au son de la chevauchée des Walkyries de Wagner pour qu’un soldat puisse s’adonner au surf (Image 3). Plus personne ne commande, l’armée est livrée à la folie de chacun. Willard le constate au fur et à mesure qu’il remonte le fleuve, qu’il se plonge dans le dossier de Kurtz, qu’il s’enfonce dans la frénésie meurtrière qui fait rage de toute part. Au fil des kilomètres la remontée du fleuve se transforme en un voyage vers l’état primitif. Les armes automatiques cèdent leur place aux armes rudimentaires (Image 7) et les hommes qui accompagnent Willard tombent sous les balles (Image 6) puis les sagaies d’un ennemi invisible. Mais à ce voyage dans le temps se greffe une immersion dans la folie, celle qu’engendre la peur. Ainsi, l’un des hommes mitraille une jonque parce qu’une femme s’apprêtait à saisir son chien et ce chien devient plus essentiel que la vie d’un compagnon de route (Image 5). Au bout du voyage, Willard découvre l’absolu chaos, celui qu’a organisé le colonel Kurtz en coupant les têtes, en semant la terreur, en cristallisant toute la confusion qui règne loin de Saigon. Willard ne peut aller plus avant, son voyage initiatique s’achève, il en sait maintenant assez pour se substituer au bourreau : mettre à mort cet homme surgi du tréfonds des ténèbres (Image 8), ce maitre de guerre, le tuer à coup de machette pendant qu’au-dehors les paysans se livrent au même rite en tuant un taureau. 1- Martin Sheen fit une crise cardiaque 2- En 2001 Coppola remonte le film dans une version de 3h12 dite « Apocalypse Now Redux » 3- « J’aime l’odeur du napalm le matin » lâche Kilgore. |
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